Le dernier documentaire de Raymond Depardon, né à Villefranche-sur-Saône (Rhône) traite des personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement. Le film a été tourné à l'hopital psychiatrique du Vinatier à Bron (métropole de Lyon).
Le dernier documentaire de Raymond Depardon, né à Villefranche-sur-Saône (Rhône) traite des personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement. Le film a été tourné à l'hopital psychiatrique du Vinatier..
C'est ce que l'on peut appeler la poursuite de l'oeuvre citoyenne du photographe-cinéaste.
On y voit des gens cabossés par la vie pour de multiples raisons mais qui, à un moment de leur existence, flanchent, tombent et se retrouvent en "HP" : l'hôpital psychiatrique. Placement effectué à la demande d'un tiers la plupart du temps, le maire de la commune où vit la personne fragile, mais le plus souvent un membre de la famille, la plupart dans l'entourage direct, des proches qui peuvent être les conjoints, les fils ou les filles, les parents parfois, ou encore les frères et soeurs.
Ces personnes ont été filmées dans un bureau ou dans la salle d'audience de l'hôpital psy, ici le Vinatier, à Bron. avec le juge de la liberté et de la détention (JLD), seul habilité à donner son accord pour un internement psychiatrique ou pour aider à recouvrer la liberté.
A Cannes, Raymond Depardon est venu fouler le tapis rouge avec les six juges et psychiatres filmés dans son long métrage. Julien Sauvadon et Laure Crozat leur ont fait raconter cette aventure cinématrographique et très humaine.
Julien Sauvadon, France 3 Rhône-Alpes. Intervenants : 1-Edmond Duclos, Juge des libertés et de la détention; 2-Marion Primevert, magistrate; 3-Raymond Depardon, réalisateur; 4-Natalie Giloux, psychiatre