Comment éviter la prolifération des moustiques ? Dans le Rhône, des agents de l'EID prodiguent des conseils

De l'eau stagnante dans un pot ... il n'en faut pas plus pour que les moustiques prolifèrent. Dans le Rhône, cette année, ces insectes piqueurs se sont multipliés à cause de la pluie. Comment lutter cette invasion? Des agents de l'EID Rhône-Alpes permettent à chacun d'adopter de bonnes pratiques.

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"Il y en a de plus en plus. Depuis ces deux dernières années, on a été envahi. Ils piquent par rafales, au ras du sol, au ras des jambes... c'est irritant, c'est insupportable," s'agace Laurent. Le moustique n'est pas le meilleur ami de l'Homme comme en témoigne ces mots. Un été sans piqûres et sans démangeaisons, c'est un peu le rêve de cet habitant de Saint-Genis-les-Ollières, dans la Métropole de Lyon. Alors avec des voisins, Laurent a fait appel aux spécialistes de l'Entende interdépartemental de démoustication (EID) pour combattre cet ennemi assoiffé de sang humain. Dans leur collimateur de ces experts : le moustique tigre, comme le moustique commun, sans distinction. 

Le Rhône semble avoir connu cette année une nouvelle prolifération de moustiques. Mais expliquer cette recrudescence dans le département ? La météo semble la cause première. "Concernant les moustiques communs, cette année, on a eu des pluies très fréquentes. Cela a mis en eau des endroits qui ne le sont pas habituellement. Cela crée des zones de développement supplémentaires et de plus fortes nuisances," explique Florence Mangeret, agent préventeur de l'EID.

Mais les moustiques tigres ne sont pas en reste. Ils sont déjà bien implantés sur la région, notamment en zone urbaine. Outre les désagréables piqûres, Aedes Albopictus (moustique tigre) peut notamment transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya.

Les conseils des experts 

Ces agents mènent régulièrement des actions de prévention et de traitement. Ils se rendent chez les particuliers, à leur demande, pour un diagnostic. Ils leur permettent ainsi de repérer les endroits où les moustiques peuvent se développer. Ils apportent leurs conseils en indiquant les bons gestes à mettre en place pour limiter la prolifération de ce nuisible. Des conseils valables pour toutes les espèces de moustiques.

Qu'il s'agisse d'un arrosoir, d'un dessous de pot de fleurs, d'une gouttière, d'un récupérateur de pluies et même la gamelle du chien... tout point d'eau est propice à la ponte des moustiques. Il faut donc avant tout repérer les lieux de reproduction de ces insectes. Gare aux coupelles et autres récipients qui se remplissent en eau dans le jardin. Il faut penser à les vider. Attention aux descentes de gouttières : les tabourets ou regards d'évacuation en partie enterrés qui fournissent un abri idéal pour les larves. On ne le répètera jamais assez : l'eau stagnante représente un véritable bouillon de culture pour ces insectes.

Alors les particuliers, sur les conseils des agents de l'EID, sont invités à bien regarder partout. Mais que faire une fois les larves repérées? Installer une moustiquaire pour couvrir un récupérateur d'eau par exemple (bidon ou cuve), utiliser un larvicide biologique. Il faut agir rapidement car quatre jours suffisent entre la ponte et le moustique adulte.  

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