Dimanche en politique : Quel avenir pour les TER ?

Quel avenir pour les TER ?  "Dimanche en politique" s'intéresse au service offert par la SNCF sous l'autorité de la Région. La fiabilité des trains s'est -elle améliorée depuis l'arrivée de Laurent Wauquiez, qui avait fait de la régularité son cheval de bataille ?  

En plein conflit sur l’avenir de la SNCF, "Dimanche en politique" s’intéresse cette semaine plus spécifiquement aux TER,  les Trains Express Régionaux.  Ils sont financés depuis une quinzaine d’années par la Région qui est l'autorité régulatrice des transports.

Dans la convention quinquennale signée en fin d’année dernière, il est prévu un financement de plus de 500 millions d’Euros par an, sans même compter l’argent mis par la région sur les infrastructures .

Les lignes TER sont toutes déficitaires, même les plus fréquentées comme la ligne Lyon-St Etienne, la première de France. C’est donc bien une question politique qui se pose : qui doit payer ? Les usagers clients ? Ou bien le contribuable pour maintenir un service public structurant sur le territoire ? Et que faire des lignes les moins fréquentées dont le rapport Spinetta propose la suppression ?

Pour Martine Guibert, vice-présidente (UDI) chargée des transports à la Region, un premier indicateur démontre l'amélioration du service aux usagers avec une réduction significative du nombre de trains annulés par la SNCF au dernier moment. Ils étaient 3400 en 2016. Ils ne seraient plus que 2760 en 2017. On est bien loin toutefois des objectifs fixés par la Région (1700/an en 2020). Car ces suppressions inopinées pénalisent fortement les voyageurs qui sont placés devant le fait accompli.      

Antoine Mellies, conseiller régional FN et membre de la commission transports et Jean-François Debat, président du groupe socialiste et démocrate à la Region  ne sont pas davantage convaincus de l'amélioration du service dû aux usagers. 

"Dimanche en politique" est diffusé à 11h30 le dimanche 29 avril. Il est présenté par Paul Satis.