Le 30 mars 2021, des centaines de Lyonnais s’étaient rassemblés sur les quais de Saône lors d’une fête sauvage organisée en plein centre-ville. Deux frères doivent comparaitre ce mardi 27 avril à Lyon pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non-respect des mesures sanitaires".
Deux frères doivent répondre ce mardi 27 avril devant la justice de "mise en danger de la vie d'autrui" et "non-respect des mesures sanitaires" après une fête sauvage sur les quais de Saône, le 30 mars dernier. Ils seront jugés devant le tribunal correctionnel de Lyon. Ils risquent pour le premier chef d'accusation une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et 15 000 euros amende.
Une fête sauvage, sur ambiance de musique techno, avait rassemblé plusieurs centaines de jeunes Lyonnais le 30 mars dernier, sur les bords de Saône, à hauteur des quai Saint-Vincent/ quai Saint-Antoine. Le rassemblement, au mépris des règles sanitaires et du couvre-feu, avait débuté avant 19h et avait pris fin peu après 20h30. Les forces de l’ordre avaient eu pour consigne de ne pas intervenir afin d'éviter tout accident ou risque de noyade. Les fêtards se trouvaient tout près de la Saône.
Le parquet avait ouvert une enquête. Se sachant recherchés, les organisateurs de cette fête improvisée en plein air s’étaient rendus à la police trois jours après. Il s'agit de deux frères âgés de 26 et 22 ans.
Les autorités avaient condamné ce rassemblement, jugé "irresponsable et inacceptable". Après cette fête sauvage dans le centre-ville de Lyon, le préfet du Rhône a pris un arrêté interdisant une partie des quais de Saône, sur la rive gauche. Une interdiction qui s'étend du Pont Clémenceau (en amont) au Pont Kitchener, dans le secteur de Perrache. Mais de nombreuses personnes n'hésitent pas à enfreindre cette interdiction, poussant les barrières interdisant l'accès aux quais pour aller s’installer sur les bords de la rivière.