A l'issue de la demi-finale retour de la Ligue des champions féminine, qui a vu la qualification des Lyonnaises, le patron de l'OL a appelé la présidente de la Ligue de football professionnelle à "siffler la fin de la récréation" dans le litige qui l'oppose à son homologue marseillais.
Dimanche 29 avril 2018, les joueuses lyonnaises de l'OL ont confirmé qu'elles étaient bien les patronnes en se qualifiant au Groupama stadium pour la finale de la Ligue des Champion féminine 1 à 0 face à Manchester City.
Mais le spectacle a duré en coulisse où, comme à son habitude, Jean-Michel Aulas a commenté l'actualité du foot et plus particulièrement la rivalité OL-OM, avec la "montée en chauffe" des deux présidents.
OM et Ol dos-à-dos suite au match du 18 mars
Mardi 24 avril 2018, la commission de discipline de la ligue de football professionnel renvoyait dos à dos les deux clubs en annonçant la suspension pour trois matches fermes du défenseur marseillais Adil Rami et du gardien lyonnais Anthony Lopes, à la suite du match OM-OL du 18 mars (2-3).
Ce jour-là, lors de cette rencontre très rugueuse, les deux équipes avaient quitté le terrain sur un début de bagarre, poursuivie dans les vestiaires, animée surtout par Rami et Anthony Lopes.
Eyraud met en cause Aulas
Samedi 28 avril, le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, en place depuis un an et demi, laissait entendre dans un interview au quotidien régional La Provence qu'il craignait que l'influence de Jean-Michel Aulas, à la tête de l'OL depuis 1987, n'ait pesé sur la décision -beaucoup trop timorée à son goût concernant Anthony Lopes- de la commission de discipline de la LFP.
Réponse immédiate et cinglante du club dans un communiqué : L'Olympique lyonnais "a pris connaissance des déclarations du président de l'Olympique de Marseille dont chacun a pu constater le caractère particulièrement excessif et diffamatoire". Et d'ajouter la volonté du club d'étudier les suites judiciaires à donner à l'attitude et aux propos du patron de l'OM.
Les instances du foot montent au front
Du côté des instances, toujours samedi, la président de la Ligue Nathalie Boy de la Tour a "déploré l'image négative" donnée par le conflit entre Lyon et Marseille et a "appelé au calme".
De son côté, le même jour, dans un courrier qui leur a été adressé, le Conseil national d'éthique -rattaché à la Fédération française de football- avait demandé "instamment" aux deux présidents de "faire preuve en toutes circonstances de modération".
Suite en cette journée de lundi 30 avril, où "JMA" a annoncé vouloir parler à son homologue marseillais au téléphone "pour lui sire qu'il faut stopper". Attendons pour voir.