Alors que leur nombre augmente mois après mois à Lyon, un appel au boycott des trottinettes électriques a été lancé dans plusieurs villes de France.
Difficile de faire 100 m en ville sans croiser un de ces engins "garé" sur le trottoir... Pour certains s'en en trop !
Le site internet “Elles font du vélo”, consacré à l'actualité du vélo au féminin lance un appel au boycott de trottinettes électriques en libre service. Ce nouveau mode de transport urbain a envahi Lyon. Plusieurs opérateurs ont déjà mis en service près de 5000 trottinettes en libre service. D'autres pourraient arriver d'ici mi-mai et porter le nombre de trottinettes électriques à 8000 avant l'été.
Dans son “appel au boycott”, relayé par nos confrères de Lyon capital, le site internet dresse une liste de quatre raisons de ne plus utiliser ce mode de transport : “Un développement agressif et anarchique”, “aucun apport en terme de mobilité” “ces trottinettes électriques détruisent l’Homme” et “la planète”.
Un vide juridique
Le conseil municipal de Lyon tente d'enrayer ce phénomène, sans pour autant l'interdire. Alors que des associations d'usagers demandent que les opérateurs soient verbalisés, les élus vont mettre en place une taxe pour occupation du domaine public. Le maire, Gérard Collomb projette également de prendre un arrêté pour interdire le stationnement les trottinettes électriques sur les trottoirs.Les grandes villes de France ont vu apparaître ce phénomène qui pour l'instant profite d'un vide juridique. Ces trottinettes, bien que motorisées, ne sont pas considérées comme des véhicules au même titre que les vélos électriques.