A compter de ce 1er août, entre en vigueur une série de mesures visant à freiner la propagation du virus en France. Dans tous les aéroports internationaux du pays, un dépistage systématique concernera tous les voyageurs revenant de 16 pays où la circulation du coronavirus est active.
C’est ce samedi qu’est mis en application le dépistage systématique de toutes les personnes revenant d’un pays où circule activement le virus de la Covid-19. La réalisation d’un test virologique par RT-PCR (prélèvement à l’aide d’un écouvillon nasal) avant l’entrée sur le territoire national devient obligatoire pour tous les passagers âgés de plus de 11 ans. Cependant, les conditions sont différentes selon les pays de provenance et les possibilités ou pas de réaliser des tests sur place.
Ainsi, les voyageurs qui arrivent des pays pour lesquels il existe une possibilité de réaliser un test avant départ (Etats-Unis, Emirats arabes unis, Bahreïn, Panama) devront présenter à l’embarquement un résultat de test RT-PCR SARS CoV2 négatif datant de moins de 72 heures.
Les voyageurs en provenance des pays pour lesquels il n’existe pas de possibilité de réaliser un test avant départ devront réaliser un test à l’arrivée avant d’entrer sur le territoire national. Il s’agit des voyageurs en provenance des pays suivants : Afrique du Sud, Koweït, Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, Inde, Oman.
Prise en charge à l’arrivée dans un espace réservé
A leur arrivée, tous les passagers sont acheminés en bus jusqu’au centre de dépistage qui est situé dans une zone réservée de l’aéroport, en amont du passage de la frontière.
En cas d’attente de résultat, il est demandé aux passagers de respecter une mesure d’isolement stricte à leur domicile ou lieu de résidence.
L’ensemble des prélèvements qutidiens sont envoyés trois fois par jour au laboratoire de virologie des Hospices civils de Lyon pour analyse. Les résultats sont communiqués directement au patient par les HCL.
En cas de résultat positif, celui-ci est rentré par le laboratoire dans le logiciel «SIDEP » ouvert aux plateformes de contact traçing des Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) de la région et de l’Agence régionale de santé. Toutes deux assurent alors la recherche des sujets contact.
Lorsque la recherche des sujets contacts implique les passagers d’un avion, la procédure de contact traçing est décidée en lien avec le ministère et en fonction du respect des mesures barrières appliquées durant le vol. De cette façon, toutes les personnes du vol ne sont pas nécessairement identifiées comme des contacts à risque.
Chaque semaine, 6 000 passagers seront testés
Le dispositif, piloté par la préfecture du Rhône avec l’Agence régionale de santé, implique fortement les équipes du SDMIS (Service départemental et métropolitain d’incendie et de secours. Pour déployer le dispositif de dépistage sur le site de l’aéroport et avec le concours du laboratoire de virologie des Hospices civils de Lyon situé à l’hôpital de la Croix Rousse, une société a été chargée de la coordination des dépistages, mandatée par l’ARS.
D’après les données transmises par la direction de l’aéroport, ce dépistage systématique concerne en moyenne 35 vols hebdomadaires, soit près de 6 000 passagers.