Atteint d'un cancer, l'ex joueur de l'Olympique Lyonnais Eric Abidal a subi une greffe du foie en avril 2012 à l'hôpital Clinic de Barcelone. Une greffe qui fait aujourd'hui couler de l'encre. Actuel directeur sportif du FC Barcelone, il a formellement démenti avoir eu recours à une greffe illégale.
Le journal en ligne El Confidencial a affirmé mercredi 4 juillet que des écoutes téléphoniques de l'ancien président du club Sandro Rosell, en détention provisoire et renvoyé en justice dans une affaire de blanchiment, laisseraient penser que le club a acquis illégalement un foie pour son ex-joueur.Dans un communiqué, la Fondation Eric Abidal, "en son nom et en celui d'Eric Abidal, dément catégoriquement les informations diffusées dans certains médias sur des irrégularités dans le traitement de sa maladie".
— E22Abidal Foundation (@EAbidal22Found) 4 juillet 2018L'ancien joueur a également réagi sur les réseaux sociaux....
— Eric Abidal (@EAbidalOfficial) 4 juillet 2018
Plus tôt dans la journée, le Barça avait également publié un démenti. "Le FC Barcelone dément catégoriquement toute irrégularité", a écrit le club dans un communiqué publié sur son site.
Contacté par l'AFP, un tribunal de Barcelone a indiqué avoir enquêté pendant un an sur un possible délit de trafic d'organe avant de classer l'affaire faute de preuves. "Aucune preuve, aucun indice, qui permette de soutenir l'accusation contre qui que ce soit, n'a été trouvé", a affirmé une porte-parole de cette instance.
L'organisation espagnole chargée du don d'organes (ONT), dépendant du ministère de la Santé, a également assuré dans un communiqué que selon les informations dont elle dispose, "le processus de don et de greffe d'Eric Abidal était conforme à la législation en vigueur et aux protocoles médicaux habituels". Elle a néanmoins ajouté avoir ouvert une enquête sur son cas après la publication de l'article.
Enfin, l'hôpital Clinic de Barcelone a également assuré avoir respecté toute les règles en vigueur dans cette greffe.