Un dispositif de sécurité conséquent est prévu pour la finale de la Coupe du monde de football féminin qui se déroule ce dimanche 7 juillet à Lyon, à partir de 17h, mais sans crainte particulière. Le dispositif est plus léger que pour l'Euro-2016 par exemple.
A Lyon, à l'occasion de la finale de coupe du monde féminine de football, le dispositif de sécurité est renforcé et adapté selon les personnalités attendues, dont le président français Emmanuel Macron. D'autres personnalités sont attendues en tribunes, notammentle roi des Pays-Bas Willem-Alexander. L'attaquant Kylian Mbappé figure aussi sur la liste des VIP. La finale verra s'affronter les Etats-Unis et les Pays-Bas.
Ce sont près de 20 000 supporters américains, bien plus nombreux que les 5 000 supporters néerlandais, qui étaient attendus dans la capitale des Gaules. La rencontre se joue dans un stade à guichets fermés, en présence également de nombreux Français. Les spectateurs ont commencé à pénétrer dans l'enceinte peu après 15h...
Police, gendarmerie, CRS, escadron de gendarmerie mobile, démineurs, pompiers et Croix Rouge seront mobilisés, a indiqué la préfecture du Rhône qui n'a pas souhaité donner le nombre des effectifs.
Dispositif de sécurisation classique
"Il s'agit surtout de gérer des foules, de l'affluence, en fonction du temps aussi. Ce sont les risques principaux auxquels nous nous préparons. Nous n'excluons jamais rien", a expliqué le préfet du Rhône, Pascal Mailhos.
Y-a-t-il un risque de supporters violents et/ou radicaux ?
"Fondamentalement, nous ne sommes pas dans ce registre là (...) Nous serons attentifs aux rapports entre les uns et les autres mais le climat dans lequel se passe la compétition est vraiment festif", a-t-il ajouté. Néanmoins, "on ne peut jamais exclure qu'il y ait des intentions moins sportives, nous nous y préparons", a encore assuré le préfet.
"Depuis le début de la Coupe du monde, on n'a pas eu de souci d'ordre public. C'est un dispositif de sécurisation classique par des forces mobiles en centre-ville et aux abords du stade. Il y a des patrouilles, avec un petit focus anti-terroriste, parce que ca reste le sujet", a indiqué le commissaire Matthieu Pancrazi mercredi avant la demi-finale Pays-Bas-Suède.
"Pour l'instant, au niveau national, en termes d'ordre public, il y a peu d'enjeu. C'est un public assez familial, il n'y a pas de supporters radicaux. Il n'y a pas eu d'incidents dans les autres villes", a-t-il ajouté.