Les oiseaux rares se posent au musée des Confluences, encore fermé pour cause de crise sanitaire

Becs, ramages et plumages...  L'Oiseau rare ! C'est le thème de la prochaine exposition du Musée des Confluences, à Lyon. Elle a été montée avec ses propres ressources. Le musée possède en effet une collection de plus de 30.000 oiseaux naturalisés, la deuxième la plus importante de France.

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Du colibri à l’autruche... saviez-vous que l'on recense plus de 10 000 espèces dans le monde ? C'est le Musée des Confluences qui a décidé de consacrer sa nouvelle exposition temporaire aux oiseaux. L'exposition aurait dû débuter ce vendredi 18 décembre. Mais en raison de la crise sanitaire, le musée est fermé jusqu'à nouvel ordre. Une fermeture qui n'a cependant pas empêché l'installation des pièces il y a une dizaine de jours.

De la diversité à la raréfaction des espèces

Une salle d'exposition accueille ainsi près de 250 spécimens naturalisés durant plusieurs semaines. Le musée en possède environ 30.000 oiseaux. Disposant de la deuxième plus grande collection d’oiseaux de France, le musée a sélectionné pour cette exposition des oiseaux issus de ses collections historiques et de l’importante donation d’Hubert Bonnetain en 2018.

Il a fallu faire des choix en suivant un scénario. Le musée a travaillé sur la question de la diversité ... "On a essayé de présenter cette diversité; à quel point ces oiseaux sont nombreux et petit à petit, on va vers la raréfaction de ces oiseaux", Héléna Ter Ovanessian, cheffe de projet de l'exposition. 250 spécimens pour illustrer cette grande diversité de l'avifaune.

"On a cherché à montrer des oiseaux dont les tailles sont gigantesques ou au contraire, plus petites. On a cherché des oiseaux très colorés, avec des jeux de plumages métalliques, ces couleurs iridescentes que l'on peut retrouver chez les colibris... On a essayé de jouer entre les plumages avec des couleurs physiques et des couleurs plus chimiques (...).On a choisi aussi des oiseaux chanteurs... On a aussi une très belle vitrine sur les becs", a expliqué Héléna Ter Ovanessian. Le musée a également travaillé sur l'habitat de ces spécimens, un habitat particulièrement menacé par les activités humaines. L'exposition se veut pédagogique. 

Certaines des pièces du musée, sorties des réserves, sont très fragiles et pourraient être endommagées par une lumière trop violente. Leurs plumes ne supportent qu'un éclairage de 50 lux. Quelques espèces, notamment des oiseaux en danger d'extinction, ont donc été installées dans un environnement plus sombre.  

 "L'oiseau rare, de l'hirondelle au kakapo" sera visible, sitôt la réouverture au public.

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