Jeudi 31 mai, l'OL comparaît devant la commissison de discipline de l'UEFA pour des violences et des actes racistes perpétrés lors de la rencontre OL-CSKA Moscou, le 15 mars dernier. L'OL est sous le coup de deux ans d'interdiction d'Europe pour des violences lors d'OL-Besiktas.
Ca passe ou ça casse. Pour l'OL, la journée de jeudi 31 mai pourrait être lourde de conséquence. En dépit de l'assurance de circonstance affichée par Jean-Michel Aulas, lundi 28 mai, lors de l'inauguration de son murée de l'OL à Décines, l'OL joue gros.
Une longue liste de griefs
Les faits qui lui sont reprochés ont été perpétrés lors de la rencontre OL-CSKA Moscou, le 15 mars dernier, et ils sont nombreux: usage d'engins pyrotechniques, jets d'objets, perturbation de la foule mais aussi blocage d'escalier et ... comportements racistes. Et c'est bien là que le problème semble le plus difficile pour le club. Selon une source UEFA, citée par nos confrères du quotidien sportif l'équipe, des symboles et saluts nazis ont été observés dans le stade, et un supporter de couleur aurait été agressé.
Un précédent facheux
Le risque : c'est de voir la commission de discipline de l'UEFA prononcer une interdiction de toute compétition européenne contre l'OL, une sanction qui avaité été prononcée pour deux, mais assortie de sursis en avril 2017. A l'époque, ce sont les débordements en marge du match OL-Besiktas du 13 avril 2017 qui avaient été sanctionnés.
Lyon-CSKA : quatre supporters plaident "l'effet de groupe"
Des peines de 18 mois de prison -une ferme, trois autres avec sursis- ont été requises contre quatre supporters, interpellés en marge du match OL-CSK Moscou le 15 mars dernier.Avant la rencontre, une centaine de supporters avait jeté des projectiles contre une équipe de la Brigade anti-criminalité (BAC) devant l'enceinte du stade de Lyon-Décines. Quatre d'entre-eux étaient interpellés, et ont reconnu les faits.
Le plus lourdement sanctionné, un autoentrepreneur condamné à 18 mois de prison ferme, est accusé d'avoir directement porté des coups à un policier au sol. Lui nie et prétend avoir tenté de le protéger.
Par ailleurs, les peines ont été assorties de 3 ans d'interdiction de stade pour les 4 quatres hommes.