Présidentielle 2017. Najat Vallaud-Belkacem : "La gauche vaut plus que les 6,5 % de Benoit Hamon"

Après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, Najat Vallaud-Belkacem a félicité les électeurs d'avoir barré la route au FN. Elle a par ailleurs réaffirmé vouloir participé à la reconstrution du Parti Socialiste dont elle portera les couleurs aux législatives à Villeurbanne.

Dimanche soir, après la victoire d'Emmanuel Macron sur Marine le Pen au second tour de l'élection présidentielle, Najat Vallaud-Belkacem a réagi sur le plateau de France 2 et a tenu à "féliciter les Français" pour leur mobilisation. "Dans ma circonscription, à Villeurbanne, on est sur du 80/20, 80 % des gens qui se sont mobilisés pour faire barrage au Front National", s'est réjouie celle qui est toujours Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 


"Je crois sincèrement qu'Emmanuel Macron saura être à la hauteur de la fonction présidentielle", a ajouté la membre du Parti Socialiste. Pour autant, elle pense que "la page qui s'ouvre, qui est celle des législatives, est absolument essentielle et majeure parce qu'elle va décider de l'orientation des politiques qui seront conduites". "Je continue à ne pas être d'accord avec tout ce qui est dans le projet d'Emmanuel Macron", a-t-elle poursuivi. 

La gauche vaut plus que les 6,5 % de Benoit Hamon au 1er tour. - Najat Vallaud-Belkacem

Evoquant sa candidature aux élections législatives dans la 6e circonscription du Rhône, Najat Vallaud-Belkacem a assuré qu'elle portera en juin prochain les couleurs du Parti Socialiste et pas ceux du mouvement En Marche : "il est hors de questions que je quitte le Parti Socialiste, je compte bien au contraire participé à recontruire le Parti Socialiste qui va évidemment mal, la gauche c'est plus que les 6,5 % réalisé par Benoit Hamon au premier tour de l'élection présidentielle." "Je note qu'il y a bel et bien une recomposition politique", reconnait-elle, "je pense qu'on ne peut pas la résumer comme le fait Marine le Pen à un clivage entre patriotes et mondialistes et on ne peut pas la résumr non plus comme le fait Emmanuel Macron à un clivage entre progressistes et conservateurs."



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