Le procès de l'agresseur de Marin a débuté aujourd'hui devant la Cour d'assises pour mineurs de Lyon. Agé de 17 ans au moment des faits, il est jugé à huis clos pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation permanente". Marin est apparu au tribunal avec un lourd handicap.
Marin est arrivé au tribunal en claudiquant, fermement soutenu par sa Maman. Sans un mot. Il a toujours beaucoup de mal à marcher seul et garde de lourdes séquelles de son agression.
Le procès de l'agresseur de Marin a débuté aujourd'hui devant la Cour d'assises pour mineurs de Lyon. Agé de 17 ans au moment des faits, il est jugé à huis clos pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation permanente". Marin est arrivé au tribunal en claudiquant, fermement soutenu par sa Maman. Sans un mot. Il a toujours beaucoup de mal à marcher et garde de lourdes séquelles de son agression.
Marin a du être opéré quatre fois depuis les coups qu'il a reçus en novembre 2016. L'étudiant brillant qu'il était alors doit réfléchir à sa nouvelle vie puisqu'il gardera une infirmité permanente sévère: "J'ai depuis un petit moment désormais, abandonné tout espoir de redevenir le Marin d'avant, celui qui pouvait jouer au foot, danser avec ses amis et son amoureuse en soirée", confiait-il un an tout juste après son agression.
Car si "Marin donne des apparences d'aller beaucoup mieux, c'est un peu comme une ardoise magique, il vous donne une illusion de quelques instants et ensuite tout s'efface", souligne Me Doyez, son avocat. "Ce qui est attendu de ce procès, c'est une possibilité pour Marin de tourner cette page-là, pour ne plus avoir comme perspective que celle de sa guérison", complète Me Jean-Félix Luciani.
"Excuse de minorité"
Une première provision de 150 000 euros a déjà été versée à Marin pour faire face aux traitements lourds qu'il doit subir. Mais il faudra attendre plusieurs années pour déterminer le préjudice définitif.
Marin assiste au procès de son agresseur, un jeune homme de 17 ans à l'époque des faits. Un garçon qui comparaît devant la Cour d'assises des mineurs pour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente" et qui encourt une peine de 15 ans de réclusion. Tout dépend de l'appréciation des juges qui devront déterminer si "l'excuse de minorité" s'applique bien ici. Dans ce cas, le maximum de la peine applicable serait réduite de moitié.
Le procès se déroule à huis clos de mercredi à vendredi.