Estimant que la navette, fabriquée à Vénissieux, n'a pas su s'adapter à la mouvance de son quartier, Paris-La Défense tire un bilan défavorable de son expérimentation.
Seulement quelques jours après avoir annoncé sa mise en service à Tokyo, la société Navya subit un camouflet de la part du quartier de la Défense. Après 2 ans de service et un bilan mitigé, l'expérimentation est interrompue.
Bons débuts
Grâce à un marquage au sol, des bornes d'accès automatiques et des quais de dépose, la navette a su séduire les usagers. Au bout de six mois et plus de 30.000 voyageurs transportés, le résultat est sans appel: 97% de voyageurs satisfaits et 88% prêts à réutiliser la navette.
Différents problèmes après un incident technique
Il a fallu de nouveaux pré-requis de fonctionnement après un incident sur une des navettes, selon Paris-La Défense. Mais le système n'a pas su s'adapter aux mutations du quartiers (travaux, marché de Noël, foodtruck...) et aux flux de piétons, cyclistes, trottinettes ou véhicules d'entretien sur son parcours.
En plus de ces difficultés d'adaptation, le passage en "full autonome" n'a pas abouti et la vitesse de circulation de la navette n'a pas assez progressé pour rendre le service attractif, toujpours selon Paris-La Défense.