Alors qu'on fête le Beaujolais Nouveau à Lyon et ailleurs dans le monde dans la nuit de mercredi à jeudi 21 novembre, découvrez les chiffres fous d'une industrie extraordinaire.
D'abord, la fête !
Une centaine de fiestas étaient répertoriées dans le Beaujolais et ses environ dans la nuit de mercredi à jeudi 21 novembre, pour le nouveau millésime. Les premières bouteilles sont débouchées dans la capitale du vignoble, à Beaujeu, et à Lyon, où les tonneaux sont percés peu avant minuit. Par ailleurs, le Beaujolais Nouveau est traditionnellement particulièrement fêté au Japon, marché numéro un en dehors de la France, où le primeur est lancé en parallèle.
-25 %, c’est la baisse de récolte en 2019 par rapport à la moyenne de ces 5 dernières années. En cause, des aléas climatiques tels que le gel, la sécheresse ou des épisodes de grêle. Mais selon la profession, si la quantité diminue, la qualité, elle, augmente. « Les vins sont souples et ronds. Ce millésime est certes modeste en quantité, mais très intéressant en qualité », résume Bertrand Chatelet, directeur de l'Institut de recherche œnologique du Beaujolais.
170 000 hectolitres de Beaujolais Nouveaux sont consommés chaque année dans le monde, soit entre 20 et 22 millions de bouteilles produites chaque année.
12 millions de bouteilles de Beaujolais Nouveaux sont exportées chaque année dans le monde, soit plus de la moitié de la production annuelle. 110 pays sont importateurs du précieux breuvage.
Le Japon est de loin le premier importateur, avec près de 40 000 hectolitres consommés chaque année. En 2e place, les Etats-Unis, avec plus de 13 000 hectolitres importés en moyenne. Mais les échanges pourraient y être impactés par une hausse des droits de douane de 25% qui vise les vins français, suite à un contentieux avec l'Europe lié au secteur aéronautique.