L'animateur d'un centre social de Décines-Charpieu, près de Lyon, a été mis en examen fin décembre. Il est soupçonné d'agressions sexuelles sur quatre enfants. L'animateur mis en cause a été exclu. Les investigations se poursuivent.
"Une information judiciaire a été ouverte le 29 décembre 2023 des chefs d’agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans", a indiqué ce mercredi matin 24 janvier le parquet de Lyon, confirmant une information du Progrès.
Un animateur du centre social Françoise Dolto, situé à Décines-Charpieu, est suspecté "d’avoir agressé sexuellement quatre enfants âgés de 11 ans accueillis au sein de cette structure", selon le parquet.
L'homme a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il fait également l'objet d'une "interdiction d’exercer une activité impliquant un contact habituel avec des mineurs", a ajouté le parquet. Les investigations se poursuivent désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction.
Réaction au centre social
Contactée, l'association des centres sociaux Dolto et Montaberlet a réagi dans un communiqué ce mercredi 24 janvier : "une dénonciation de faits d’agression sexuelle impliquant un animateur de l’association et plusieurs enfants accueillis dans le cadre de nos centres de loisirs secoue actuellement les centres sociaux".
L'association indique que l'animateur mis en cause a été aussitôt exclu et la justice informée. "Dès que les faits lui ont été révélés, l’association a immédiatement mis en œuvre la procédure adaptée à ces situations en excluant la personne mise en cause et en signalant les faits au procureur de la République qui a, depuis, diligenté une enquête", indique le texte. "Il ne nous appartient pas de commenter le travail de la Police ou de la Justice en qui l’association place son entière confiance pour faire toute la lumière dans cette affaire", est-il ajouté.
Le communiqué se veut par ailleurs rassurant : "Toutes les procédures de contrôle et de vérification ont été renforcées pour assurer la sécurité des personnes et des enfants accueillis dans nos activités".
"Aucune violence, aucune atteinte à l’intégrité physique, psychique ou morale d’un enfant n’est tolérable !' assure le texte avant de conclure : "nous nous associons toutes et tous à la souffrance des victimes et espérons que les traumatismes qu’elles subissent pourront être soignés rapidement".
Afin de "protéger les parties prenantes de cette affaire", l'association entend se borner à cette communication.