Après les chassés-croisés cauchemardesques, le coup de gueule des maires d'Albertville et d'Ugine

En Savoie les chassés-croisés se suivent et se ressemblent. Celui de ce week-end a été particulièrement difficile à cause de la chute d'un rocher sur la route d'accès à certaines stations. La faute à Dame Nature mais certains élus crient leur colère et pointent du doigt les services de l'Etat. 

Ils sont en colère et ont bien l'intention de le faire savoir. 48 heures après ce deuxième week-end noir en Savoie, certains élus ont encore du mal à digérer la pagaille sur les routes.  

les services de secours, s'ils avaient dû intervenir, je sais pas où ils seraient passés

"On a vu arriver des gens arriver en mairie, ça faisait 5 heures qu'ils étaient bloqués (...) Ils ont mis 5 heures pour faire ce qui se fait habituellement en 10 minutes" martèle Martine Berthet, la maire d'Albertville qui est particulièrement remontée.

Le maire de la commune voisine, Ugine, l'est tout autant. "Toutes les petites routes étaient saturées (...) Avec des cars qui s'embarquaient sur des routes non adaptées. Et moi je me pose la question en particulier sur les services de secours, s'ils avaient dû intervenir, je sais pas où ils seraient passés"

Pour ces élus, les leçons du 27 décembre n'ont pas été tirées 

Aujourd'hui, ils veulent comprendre ce qu'il s'est passé. Ils pointent clairement du doigt les services de l'Etat. Ils leur reprochent notamment de ne pas avoir tiré les leçons du 27 décembre. Une journée noire sur les routes de Savoie pendant laquelle des milliers d'automobilistes sont restés bloqués. À tel point que nombre d'entre eux ont dû passer la nuit dans des gymnases.

Cet hiver, c'est le 3ème week-end qui tourne au cauchemar sur les routes de Savoie pour les automobilistes comme pour les élus concernés. Ces derniers réclament aujourd'hui que l'Etat débloquent les moyens nécessaires à l'amélioration et l'entretien des routes d'accès aux stations de ski.