La saga des "papys" moniteurs de ski n'est pas terminée. Ce lundi 26 octobre, deux dossiers pour "discrimination à l'âge" étaient encore examinés par la Cour d'appel de Chambéry. Les "anciens" moniteurs sont toujours opposés aux Ecoles du Ski Français qui les ont mis à l'écart.
En mars 2015, on pensait l'affaire bouclée. La Cour de cassation avait alors jugé "le pacte intergénérationnel" discriminatoire. Ce pacte imposait aux moniteurs de plus de 61 ans de réduire leur activité afin de favoriser les jeunes. Pour la Cour, c'était une injustice, une discrimination illégale.
Cette décision a en fait marqué le début d'un nouveau parcours judiciaire pour les "papys" moniteurs, et des monitrices aussi, qui demandent réparation du préjudice financier qu'ils ont subi. Ce lundi, les dossiers d'un moniteur et d'une monitrice des Karellis ont été examinés par la Cour d'appel. Ils ont toujours été opposés aux mesures mis en place par le Syndicat National des Moniteurs de Ski dont dépendent les ESF, les Ecoles de Ski Français. Selon eux, la réduction d'activité n'a même pas profité aux jeunes. Les plaignants réclament à eux deux 75.000 euros au titre des dommages et intérêts. L'affaire a été mise en délibéré au 8 décembre.
Reportage Aurélie Massait et Frédéric Pasquette