En Savoie, un enfant âgé de deux ans est décédé d'une méningite, après "une infection invasive à méningocoque" indique ce mercredi 20 juin l'Agence régionale de Santé (ARS) d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Un enfant de deux ans résidant en Savoie est décédé des suites d’une méningite ce week-end du 17 juin 2023 à Chambéry. Une information révélée par Le Dauphiné Liberé, confirmée par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes.
"Un enfant de deux ans est décédé suite à une infection invasive à méningocoque", précise l'Agence régionale de santé à France 3 Alpes, ajoutant que "les personnes ayant été en contact avec l’enfant malade pendant la période de contagiosité ont été identifiées." Ces personnes vont recevoir un traitement préventif et certains d’entre eux vont être vaccinés.
70 personnes vaccinées en prévention
En effet, "un méningocoque de sérogroupe Y ayant été identifié, une vaccination complémentaire à l’antibioprophylaxie est en cours d’organisation pour certains contacts," précise l’ARS. Environ 70 personnes sont concernées par cette vaccination préventive. Il s'agit de la famille de l’enfant ainsi que les enfants et personnels de la crèche où l’enfant était gardé. Selon les informations du Dauphiné Libéré, l’enfant était inscrit à la crèche du pôle multi-accueil de la Farandole, à Chambéry
Aucun lien avec la situation de l’été dernier
Par ailleurs, l’Agence régionale de santé indique qu’"il n’y a pas de lien avec la situation hyperendémique enregistrée l’été dernier dans ce même secteur" qui était due à l’apparition d’un nouveau variant, le méningocoque de sérogroupe B. Douze cas, dont un mortel, avaient été déclarés. A la suite de ces différents cas, l’ARS avait lancé une campagne de prévention et de vaccination dans 112 communes de Savoie.
Quels symptômes ?
Les signes de l'infection invasive à méningocoques se manifestent le plus souvent par une méningite avec des symptômes tels que de la fièvre, des maux de tête importants et très souvent accompagnés de vomissements.
L'ARS précise que "le germe est fragile et ne survit pas en dehors de l'homme. La transmission de cette bactérie ne peut donc se faire qu'en cas de contact direct, face à face, rapproché, prolongé, c'est-à-dire plus d'une heure avec le malade, et ce dans les 10 jours qui ont précédé le diagnostic."