En l'espace de sept jours seulement, quatre équipes de jeunes cinéastes doivent chacune réaliser leur court métrage. Au coeur de la forêt des Bauges, où ils vivent en communauté 24 heures sur 24. Un défi technique, une aventure artistique et humaine.
Dans la maison forestière de Bellevaux règne un esprit "colonie", sauf que ses occupants ne sont pas vraiment en vacances. Ils doivent créer un film de toutes pièces en seulement 168 heures!
La montagne, la forêt inspirent ces artistes. Mais les intempéries les obligent à changer leurs plans... souvent. Hélio, monteur d'une des équipes, ne se décourage pas pour autant, bien au contraire.
"On doit s'adapter sans arrêt. Ca rend l'aventure encore plus excitante. On est toujours sur le qui-vive, tout bouge comme un joyeux puzzle. C'est très beau de savoir filmer l'instant."
Etienne, preneur de son, confirme : "c'est le rush, y a des galères... tout le monde est fatigué. Ca lie très fort des amitiés, on se soutient tous, on se marre, c'est top !"
Au total quatre équipes de jeunes cinéastes vivent en résidence dans la maison. 24 heures sur 24 ensemble. Une sorte de "bulle de création, sans internet, sans réseaux", comme l'explique Auguste, l'un des créateurs du festival en 2016.
"Nous étions motivés par l'envie de créer un événement autour de notre passion qu’est le cinéma. Et nous avions à cœur de donner à des cinéastes en devenir l'opportunité de fabriquer un film au sein d’un espace collectif".
Auguste poursuit : "aujourd’hui le concept de “communauté” reste le moteur de notre résidence; créer un territoire d'échange et de partage autour du cinéma est essentiel pour valoriser ces talents émergents".
"168 heures", c'est donc bien un festival de coopération, et non pas de compétition. L'objectif des organisateurs c'est aussi de proposer une belle soirée cinéma au coeur des Bauges.
Projection des films prévue ce samedi 17 juillet en plein air dans le village du Châtelard. A ne pas rater !