La molécule AN3661 pourrait permettre de guérir la toxoplasmose et le paludisme. Voilà la découverte de chercheurs de l'Institut pour l'avancée des biosciences et du laboratoire européen de biolologique moléculaire de Grenoble.
Le paludisme, transmis par une piqûre de moustique, est la plus fréquente des infections parasitaires observées dans le monde.
La toxoplasmose, quant à elle, est une autre maladie parasitaire transmise par de la viande mal cruite, ou des crudités mal lavée. Si elle est bénigne dans la plupart des cas, la toxoplasmose peut se révéler extrêmement dangereuses pour les femmes enceintes car elle expose les fœtus à de graves malformations.
Elle peut aussi se révéler dangereuse pour les personnes immunodéprimées, comme les malades du sida ou de cancers. Si le parasite est déjà présent dans l'organisme, il peut alors se réactiver.
Empêcher le parasite de se reproduire
Grâce aux recherches d'une équipe internationale coordonnée par l’Institut pour l'avancée des biosciences, et incluant des chercheurs du laboratoire Européen de Biologie Moléculaire et de la société ANACOR pharmaceutical, la possibilité de guérir durablement ces deux maladies a fait un grand pas en avant.Depuis douze ans, une vingtaine de chercheurs étudient les parasites de ces deux maladies. Ces derniers viennent de découvrir une nouvelle molécule, AN3661, qui stopperait la prolifération des parasites.Ce dernier ne pourrait plus se reproduire et détruire les cellules humaines.
Un second médicament
Il existe déjà un médicament capable de guérir le paludisme, l’artémisinine. Mais les patients étant de plus en plus résistants aux traitements, l'artémisinine pourrait être de moins en moins efficace. Il est donc nécessaire de chercher de nouvelles catégories de médicaments pour combattre ces parasites. La découvete de cette molécule paraît donc une belle avancée vers ce nouveau traitement.Mais le processus commence juste. Il faudra sans doute attendre plusieurs années avant la mise sur le marché d'un nouveau médicament.