Sécurité renforcée et portiques de sécurité dans cinq lycées des Alpes

La mesure annoncée par le président de la Région Laurent Wauquiez avait suscité des protestations dans certains établissements. A la rentrée, 12 lycées sur 332 devraient finalement être équipés de portiques de sécurité. Dont cinq dans les Alpes.  

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Finalement pour cette rentrée 12 lycées seront équipés en Rhône-Alpes, dont 5 dans les Alpes. Paul Béguin à Moirans, Léonard-de-Vinci à Villefontaine, le lycée Mont Blanc à Passy, Jean Monnet à Annemasse, et le lycée Galilée à Vienne. 

Tous n'ont pas opté pour le système des fameux portiques, c'est la sécurité des établissements qui a été renforcée. Par exemple à Moirans, le lycée Paul Béguin s'est doté le 25 avril de caméras de video surveillance et de portes automatisées. A Vienne le choix s'est porté sur des tourniquets, plus propices à la géographie des lieux. 

A Villefontaine au lycée Léonard-de-Vinci, sept portiques ont été installés dans les trois entrées de l'établissement, permettant l'entrée simultanée de 25 élèves par minute. L'équipement ne sera pas prêt pour la rentrée mais quelques jours plus tard. 

C'était une des grandes annonces de Laurent Wauquiez au moment de son élection à la Région, lutter contre le trafic de drogue, les intrusions d'armes à feu ou d'éléments extérieurs dans les lycées, et renforcer la protection dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. 

Reportage d'Anne Hédiard, Gilles Ragris et Jean-Jacques Picca.

Intervenants: Laurent Wauquiez, Président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes , (décembre 2015); Béatrice Berthoux, Vice-présidente LR de la région en charge des lycées; Anne-Marie Guillaume, Co-secrétaire départementale SNES-FSU Isère


L'expérimentation devrait être étendue à 30 établissements publics et à 80 privés de la région d'ici la fin 2016. 

En mars dernier, une opposition était née notamment à La Côte-Saint-André où 250 élèves avaient bloqué l'établissement. Finalement le lycée devrait être équipé. 

D'après Béatrice Bertoux la vice-présidente à la Région en charge des lycées, la mesure est globalement "bien acceptée" et les besoins "réels" dans ces lieux "très ouverts".

L'équipement coûte dans les 100 à 120.000 euros par lycée, pour un budget de 26 millions d'euros au total (dont 10 millions ont été votés). 

Laurent Wauquiez demande la transmission des fichiers S pour les lycées


Le désormais président par intérim du parti Les Républicains a demandé par ailleurs dimanche dernier au gouvernement (sur BFMTV) qu'il transmette aux Régions des informations pour que ne soit pas embauché dans des lycées du personnel qui serait "fiché S".

"Je demande solennellement pour cette rentrée que l'Etat nous transfère les fichiers S qui nous permette de s'assurer que quand on embauche quelqu'un on ne met pas dans un établissement scolaire une personnalité proche de réseau intégriste qui pourrait ensuite se révéler une menace énorme pour nos enfants", a demandé le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne.

"Quand j'embauche du monde dans mes lycées comme président de région je ne sais pas quelle est la réalité de la menace des personnes ou non potentiellement que je peux embaucher", a-t-il explicité, de même pour les présidents de départements pour les collèges et les maires pour les écoles, a-t-il énuméré.

Cette semaine, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué que les enseignants fichés S et signalés par le ministère de l'Intérieur pour des faits tangibles font l'objet d'"une suspension immédiate et d'une procédure disciplinaire" en vue d'une exclusion de l'Education nationale.

Les personnels fichés S sont signalés au ministère de l'Education par le ministère de l'Intérieur.

Les agents de l'Education nationale suspendus jusqu'à présent l'ont été parce qu'ils étaient fichés S et que "des faits tangibles font penser qu'ils peuvent être dangereux pour les élèves", avait-on précisé dans l'entourage de la ministre.

La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoquait "le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation". "Les autorités académiques seront informées par les préfets de tout signalement" concernant un enseignant ou un agent au contact avec des élèves, "afin de prendre des mesures appropriées".

Lire la circulaire

La circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires




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