Depuis des décennies, les soeurs de l'abbaye de Collombey, dans le Valais, fabriquent des hosties. Mais face à la production étrangère, elles ne sont plus aussi compétitives. Comment faire survivre leur activité ?
Les soeurs bernardines du Monastère de Collombey, dans le Valais, fabriquent des hosties pour faire vivre leur communauté. Et cela fait des décennies que cette activité empreinte autant d’artisanat que de religiosité dure…
L'an dernier, la communauté a investi 100 000 euros pour un nouveau four et une découpeuse. Mais, voilà que les paroisses du canton achètent ces précieuses hosties, moins chères en Italie et en Pologne. D’où le courroux de ces boulangères de Dieu, qui en appellent désormais, à la responsabilité des prêtres et des fidèles ! Et vous allez voir qu'elles ne manquent pas d'arguments pour tenter de regagner leurs « sacro-saintes » parts de marchés.
"Avec les hosties, c'est difficile de faire du business, parce que on ne va pas faire de la pub et dire que nos hosties sont meilleures que les autres. C'est la même recette pour tout le monde ! On ne peut pas conquérir d'autres marchés non plus" regrette Soeur Marie-Paule.
Entre l'office de none et les vèpres, les huit religieuses s'activent, avec 1,5 million d'hosties vendus par an et un prix fixé par la Conférence des Evèques Suisses. Elles ne font pas de miracle, pas de stratégie marketing non plus, la petite pastille de farine, symbole du corps du Christ reste un marché de niche fortement menacé.
Dans notre zapping de l’actualité Italo-suisse : une demande en mariage piémontaise complètement…foot ; pour « 100 plaques » du Valais suisse, t’as…une plaque !! Et puis pour finir, de l’or aux pieds avec la première ligne de chaussures italiennes en or 24 carats !