C'est la soupe à la grimace du côté de Grenoble (8e avec 48 points) qui possédait une occasion en or d'assurer son maintien en Top 14 pour la troisième année de suite et de conforter sa place parmi les six prétendants aux phases finales. Seulement la défaite est arrivée.
C'est donc Castres qui a signé une victoire cruciale pour son maintien en Top 14, ce samedi 28 mars, lors de la 21e journée du Top 14, en s'imposant avec la manière à Grenoble (16-12).
Les coéquipiers de Rory Kockott et de Rémi Tales ont réalisé le match parfait tactiquement. Ils ont su profiter de la fébrilité de leurs hôtes dans tous les secteurs de jeu et la défaillance au pied de Wisnieswki (quatre pénalités manquées) pour remporter leur tout premier succès à l'extérieur de la saison.
Ils ont su faire le match parfait en nous mettant à la faute et appuyer là où ça faisait mal"
"Il faut féliciter Castres, qui est bien le vice-champion de France, et pas le dernier de Top 14" a reconnu le directeur sportif de Grenoble, Fabrice Landreau. "Ils ont su faire le match parfait en nous mettant à la faute et appuyer là où ça faisait mal. On a commis beaucoup trop de maladresses et on n'a pas assez été constants dans notre conquête pour les bouger."
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"On ne les a jamais vraiment inquiétés, même lorsqu'ils ont été en infériorité numérique. Quand on passe quatre fois derrière la ligne de but sans inscrire d'essai et qu'on fait quatre poteaux, on se dit que c'est mérité pour Castres. C'est une déception. Il va falloir qu'on lutte avec le ventre mou du championnat pour atteindre cette barre des 50 points. L'objectif pour nous, c'est de rester en Top 14. Pour cela, il faudra montrer un visage beaucoup plus offensif."
Rassurés par leurs fructueux déplacements au Racing Métro et au Stade Français, les hommes de Fabrice Landreau se sont en effet faits piéger par des Castrais mieux en place et vont désormais devoir garder un oeil dans le rétroviseur malgré le point de bonus défensif décroché.
S'il veut accrocher le dernier wagon, le FCG aura désormais fort à faire puisqu'il recevra Toulon, Clermont, Toulouse et se rendra à Bayonne, puis Lyon, autres formations menacées par la relégation et qui vendront probablement chèrement leur peau.
