Le 7 avril 2014, Eric Piolle prenait officiellement les rênes de la Ville de Grenoble. Un écologiste à la tête d'une grande ville, une curiosité dans le paysage politique français. Un an après, a-t-il tenu ses engagements? est-il toujours en phase avec son idéologie? Bilan et réactions.
"Une ville à la démocratie renouvelée", "Un bouclier social et écologique", "Une ville à taille humaine et des quartiers où il fait bon vivre"... les engagements d'Eric Piolle étaient au nombre de 120. Un an après, lesquels ont été tenus?
Il y a les décisions qui ont connu un véritable écho. Rapidement, la baisse des indemnités des élus s'est imposée, les joueurs du FCG sont allés jouer au Stade des Alpes, les moutons se sont mis à paître sur les pentes de la Bastille... mais les caméras de vidéosurveillance sont restées à demeure contrairement à ce que le nouveau maire imaginait. Les autres promesses, comme la suppression d'une partie de l'affichage public, ont pris des allures de campagne médiatique. Même chose pour les menus bio à la cantine, qui sont encore loin du 100%. Très vite, on a aussi dit que Piolle avait du mal à gouverner avec les élus estampillés Parti de gauche.
Malgré tout, un an après, la cité est-elle plus "Verte"? C'est souvent la question que posent les touristes de passage ou les hôtes d'autres régions qui accueillent les Grenoblois. Pas forcément, mais le maire n'a pas la conjoncture pour lui. La baisse des dotations de l'Etat n'aide pas à faire avancer des projets et encore moins le redécoupage des pouvoirs avec la Métropole.