Coronavirus : les services de drive et de livraisons à domicile en forte hausse

Le coronavirus Covid-19 a continué de progresser, ces derniers jours, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Conséquence directe : les services drive des grandes surfaces et les livraisons à domicile ont connu une forte hausse ces dernières semaines.

"Nos trois salariés qui travaillent pour le drive ont des journées bien remplies en ce moment", constate Guillaume Soulage, gérant d'une grande surface en Isère. Depuis quelques semaines, il remarque une forte demande pour ce service qui consiste à faire ses courses en ligne et à les retirer directement auprès du magasin.

"Je ne suis pas capable de dire si c'est à cause du coronavirus Covid-19. Mais, oui, le service drive est de plus en plus demandé. On enregistre des hausses entre 5 et 10 % chaque semaine depuis la réouverture, début janvier. Hier (lundi 9 mars) et aujourd'hui (mardi 10 mars), nous avons démarré très fort avec +15 % par rapport à la même semaine, l'année dernière", témoigne-t-il.

Les livraisons à domicile en hausse de 74 %

Cette forte demande auprès de cette grande surface iséroise n'est pas une exception. L'ensemble des grandes surfaces enregistrerait une hausse de 12,9 % pour le service Drive, selon une étude de Nielsen, société spécialisée dans la mesure d'analyse de données.

Plus affolant encore : les livraisons à domicile. Le dispositif connaîtrait une augmentation de 73,8 %, selon la même étude.
 
Tout le commerce électronique semble avoir "profité" des effets du coronavirus Covid-19 : "Le 'ecommerce' progresse trois fois plus que les magasins physiques", détaille l'étude.
  

Le rayon des pâtes "dévalisé"


Plus largement, la grande distribution connaît une hausse d'activités depuis quelques semaines. Leur chiffre d'affaires lors de la dernière semaine de février aurait augmenté en moyenne de 6,2 %. Avec une forte augmentation de 21,4 % sur la seule journée du dimanche 1er mars.
  "Les gens commencent à s'acharner sur certains produits depuis lundi (9 mars)", explique Guillaume Soulage avant de poursuivre : "On ne remarque pas d'inquiétude particulière chez les clients ou les salariés". Pourtant, les habitudes de consommation semblent avoir bien changé : "Le rayon des pâtes est régulièrement dévalisé. Pareil pour le riz et la biscuiterie sèche", constate-t-il.

Toujours d'après l'étude du cabinet Nielsen, les ventes de pâtes et de conserves de poisson auraient doublé lors du samedi 29 février par rapport aux samedis précédents.
   
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