Victime de son succès, la peluche de la mascotte Norman est de plus en plus difficile à trouver dans les nombreux points de vente. Depuis le début des jeux, les spectateurs se l'arrachent au point même que l'organisation des JEM doit gérer la pénurie.
Ce qui est rare est cher, c'est bien connu et fort de son succès, Norman, la mascotte des jeux équestres, pourrait très rapidement devenir un "collector".
Des organisateurs surpris ...
Pour les Jeux équestres, l'organisation avait commandé 20 000 peluches. Un chiffre qui lui semblait suffisant pour répondre à la demande. Mais c'était sans compter sur un engouement des spectateurs qui, dans les premiers jours des JEM, se sont littéralement arrachés la mascotte. 5 000 exemplaires sont partis, laissant craindre une rapide pénurie, dés la deuxième semaine.Pour éviter cela et au risque de faire quelques mécontents, il a été décidé de limiter l'approvisionnement quotidien des différents points de vente et ainsi "tenir" jusqu'au dernier jour. Il faut savoir que pour obtenir la livraison d'une nouvelle commande, un délai de 2 à 3 mois est nécessaire . Il s'agit en effet d'une production spécifique pour laquelle les fabricants ont besoin d'un temps de réaction assez important.
Les 15 000 exemplaires de la mascotte ont donc été livrés "au compte-goutte" et si vous n'étiez pas parmi les premiers chaque matin, à vous précipiter sur un des lieux de vente, vous risquiez bien de ne plus pouvoir vous la procurer durant le reste de la journée.
... Mais contents !
Il faut dire que du côté de l'organisation des JEM, ont partait un peu "dans le brouillard". pour Pierre Cornier, responsable des produits dérivés dans l'organisation des JEM, "nous n'avons pas pu bénéficier de l'expérience des prédécesseurs. Sachant que d'un pays à l'autre, les habitudes et les goûts des consommateurs varient, il était difficile de concevoir et de fabriquer dans une quantité suffisante, un objet qui plaise à tous". Dans notre cas, nous avons eu de la chance et le merchandising (voir encadré ci-dessous)a été très bien réalisé". Un autre facteur explique également la réussite de Norman. "Nous avons bien anticipé l'événement et la mascotte a été très présente dés le début, ce qui explique son succès".Certains sont "pistonnés"
Louis Bertignac était en concert hier soir sur la scène du village des JEM. Comme avant lui tous les ambassadeurs des JEM, il a eu droit à sa mascotte !Les JEM : la vente des produits dérivés a fonctionné au delà des espérances
C'est à noter, le merchandising / licensing autour de Norman, la peluche mascotte a été confié à une entreprise normande, la Sté Gipsy.C'est donc à elle que l'on doit à la fois la conception, le design et la commercialisation de Norman (la fabrication a été réalisée en Asie ...) et donc le succès de la mascotte. Comme on dit dans le métier, le produit "a rencontré son public".
D'ailleurs, d'autres entreprises régionales, notamment en agro -alimentaires, ont été impliquées dans la fabrication et la commercialisation des produits dérivés, par exemple, les caramels des chevaliers d'Argouges.
Dans les 12 boutiques officielles des JEM, toute une gamme de produits dérivés a été conçue pour les jeux.
- 60% en entrée de gamme avec un niveau de prix de vente inférieur de 30% à ce qui se pratique sur ce type d'événement (tee-shirts, casquettes, etc ...)
- 25 à 30% en moyenne gamme, à un niveau de prix supérieur pour des polos et diverses tenues d'après-équitation.
- 10 à 15% en haut de gamme, secteur confié à un industriel de l'habillement spécialisé dans les produits de luxe.
A noter enfin que pour ces JEM, les femmes ont été à plus de 60%, les "prescriptrices d'achat". Autrement dit, ce sont surtout elles qui ont visité les boutiques durant les Jeux équestres.