Ce lundi, le tribunal de commerce de Caen a attribué la marque Jeannette à Geroges Viana. L'industriel s'est mis au travail dés ce matin: pour faire renaître la biscuiterie, il lui faut trouver de l'argent et un nouveau local.
"Je suis optimiste mais ça ne va pas être facile". La fête aura été de courte durée. Au lendemain de la décision du tribunal de commerce de Caen, Georges Viana doit désormais se retrousser les manches pour "mettre en place le projet". Malgré plusieurs mois passés à défendre son projet, l'industriel sait que le chemin sera encore long avant de faire renaître la biscuiterie caennaise. Il est désormais propriétaire de la marque et des recettes.
Mais les machines de l'usine ont été vendues à la société bretonne de céréales bio Cereco (marque "Grillon d'or"). Et le site historique de la biscuiterie doit être abandonné. Georges Viana a déjà commencé ses recherches pour trouver un nouveau lieu pour relancer la production. Une de nos équipes l'a accompagné ce mardi matin dans ses recherches.
L'industriel cherche aussi de l'argent. Si il a réussi à lever 100.882 euros auprès de 2.076 donateurs pour la relance des madeleines Jeannette via un site de financement participatif, Bulbintown, il tente actuellement d d'obtenir 600.000 euros supplémentaires auprès des banques pour financer son projet. Objectif: embaucher une quinzaine de salariés et "démarrer une production plus importante au mois de juin ou juillet 2015".
Reportage de Laurent Marvyle et Stéphanie Lemaire
Intervenants:
- Georges Viana, repreneur de Jeannette
- Antonio Carneiro, SAS Carneiro
- Stéphane Chaventré, Calvados Stratégie
- Jean-Jacques Ballard, ex-salarié