Les instituteurs maintiennent la pression sur le gouvernement ce mardi 12 février, avec une forte mobilisation annoncée pour réclamer le report à 2014 de la réforme des rythmes scolaires. La FSU annonce 70% de grévistes en Côte d'Or. Le rectorat donne le chiffre de 30,22% de grévistes en Bourgogne.
C'est la cinquième fois en trois semaines que les enseignants se mobilisent, dans des mouvements d'ampleur variable et sur des motifs différents, le principal portant sur les modalités d'application du retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire dès la rentrée de septembre. Le SNUipp-FSU dénonce une réforme "floue" et "bricolée". "On est en train de passer de la grande déception à l'irritation et donc, on demande un report à 2014", a déclaré Sébastien Sihr, secrétaire général. Cinq fédérations d'enseignants, CGT, FO, Sud, CNT et Faen, minoritaires, appellent également à la grève, mais sur des revendications plus larges : abrogation du décret sur les rythmes, abandon du projet de loi sur l'école et amélioration des conditions de travail et de rémunération.
Ce mardi 12 février 2013 au matin, peu avant 10 heures, le syndicat FSU annonce ses premiers chiffres : le mouvement de grève serait suivi à 70% en Côte d'Or, 50% en Saône-et-Loire, 40% dans la Nièvre et 37% dans l'Yonne.
De son côté, le rectorat annonce 30,22% de grévistes dans le premier degré (primaire et maternelle) pour l'ensemble de l'académie de Bourgogne. Dans le second degré, le mouvement est très faible. 0,87% dans les lycées généraux, 0,67% dans les lycées professionnels, et 3,96% dans les collèges de la région.
Dans l'après-midi, entre 400 et 500 personnes ont manifesté à Dijon, ils étaient une centaine dans les rues d'Auxerre, devant l'Inspection d'Académie.