La nouvelle est tombée à midi : le CIO, le Comité International Olympique, retire la lutte des disciplines olympiques. Coup dur pour le CPB, le club de lutte bisontin, le meilleur de France !
La commission exécutive du Comité international olympique (CIO) a décidé mardi de retirer la lutte du noyau dur de sports qui composeront le programme olympique des Jeux d'été de 2020, a annoncé son porte-parole Mark Adams.
La fédération internationale de lutte devra postuler à nouveau pour espérer figurer au programme olympique. Elle se retrouvera face à sept autres sports qui frappent à la porte des JO : le squash, l'escalade, le karaté, le wushu - un art martial-, le baseball/softball, le wakeboard - un sport nautique - et les sports de roller, pour la seule place restant à prendre au menu olympique des JO de 2020. (AFP)
Coup dur
Joint par téléphone, Max Tudezca, le président du club de lutte de Besançon n'en revient pas ! C'est une catastrophe pour cette discipline "qui a déjà bien du mal à se développer avec les JO. Alors, sans ... "
Ancien membre de l'équipe de France, il regrette que la lutte n'ai pas su évoluer : "Le judo, ce n'est pas forcément plus accessible mais ils ont su simplifier les choses. Nous avons trois disciplines, une seule suffirait."
Avec 12000 licenciés, la lutte n'est pas un sport populaire même si la discipline est très ancienne et qu'elle correspond bien à l'esprit Jeux Olympiques grecs. Mais elle n'est pas assez médiatique et ne génère pas d'activités commerciales, condition indispensable visiblement pour faire partie des JO.
Le CPB, "le" club français
Le CPB est le club de lutte français le plus important. Il a le plus grand nombre de licenciés, 250 lutteurs, et depuis 3 ans, il est classé au premier rang au niveau national.
Et il ne faut pas oublier que c'est le club de Ghani Yalouz.
Ghani Yalouz, bisontin d'origine marocaine, a été vice-champion olympique de lutte gréco-romaine en 96. devenu directeur national de lutte, il occupe les mêmes fonctions pour l'athlétisme français...
Oui, décidément, la lutte qui quitte les JO, sale coup pour le sport à Besançon...