Le scandale de la viande de cheval dope la vente à la ferme

Pour être sûrs de ce qu'ils achètent, de plus en plus de consommateurs plébiscitent la vente directe auprès des agriculteurs. Cette formule fait le bonheur de plusieurs éleveurs de charolais en Bourgogne. Exemple à Sainte-Magnance, dans l'Yonne.

Daniel et Grégory Biais sont éleveurs de charolais. Cela fait 11 ans qu'ils se sont lancés dans la vente directe. Ils ont franchi le pas lors de la crise de la vache folle, car ils n'arrivaient plus à vendre leurs animaux.

Depuis, le Gaec (Groupement agricole d'exploitation en commun) des Bruyères embauche un boucher à temps partiel. Ce dernier découpe les bêtes à leur retour de l'abattoir. Il ne reste plus qu'à emballer les morceaux dans des sachets pour les proposer à la vente : côtes de bœuf, escalopes de veau, biftecks hachés…

Daniel et Grégory Biais ont une clientèle d'une cinquantaine de particuliers. Ceux-ci veulent avant tout être rassurés sur ce qu'ils achètent. "On ne sait plus très bien ce qu'on mange.Là, au moins, on voit les bêtes dans le pré. On sait d'où ça vient, on n'a pas de doute", disent-ils en substance.

Pour les éleveurs, la vente directe est tout bénéfice : en valorisant eux-mêmes leurs produits et en supprimant les intermédiaires, ils dégagent 20% de bénéfices supplémentaires par rapport au circuit habituel.

 

Reportage de Nathalie Baffert et Christian Mirabaud avec Daniel et Grégory Biais, éleveurs de charolais.

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