Le sénateur-maire PS de Dijon accueille le président de la République pour deux jours, lundi 11 et mardi 12 mars 2013. Le chef de l'Etat doit faire la pédagogie des réformes de son gouvernement, estime François Rebsamen.
Je dirai au président de la République qu'il y a une attente assez forte
François Rebsamen était l'invité de la matinale d'Europe 1 ce lundi 11 mars 2013. Il a été question bien sûr de la visite de François Hollande en Côte d'Or. "Il veut aller à la rencontre des Français dans leur diversité et sur les thèmes économiques et sociaux." Il sera accessible a assuré Francois Rebsamen, en indiquant qu'il y aura" beaucoup moins de mesures de sécurité que j'en ai connues avec Nicolas Sarkozy quand il était venu"."Aucun président de la République n'a séjourné deux jours à Dijon, aucun n'est resté aussi longtemps et donc c'est une fierté pour la ville, pour ses habitants de recevoir le président de la République en exercice".
"Il y a une attente assez forte - je le dirai au président de la République - de mise en cohérence de l’ensemble des mesures qui ont été prises. Son travail, c’est de donner du sens à toutes ces mesures, d'expliquer leur portée", a-t-il déclaré.
"On sait déjà où on va, mais il faut le préciser et puis la pédagogie, c'est l'art de la répétition. Je pense que c'est ce qui manque le plus aujourd'hui, c'est d'expliquer pourquoi le contrat génération, pourquoi les emplois d'avenir, pourquoi le contrat compétititvité avec les entreprises a été mis en œuvre et même le faire connaître. Il y a à peu près 50% des entreprises qui ne sont pas informées des mesures qui ont été prises."
"Il faut arrêter le concours Lépine des propositions fiscales"
Le sénateur-maire de Dijon, qui est aussi président du groupe socialiste au Sénat, a par ailleurs appelé les membres du gouvernement à faire preuve de plus l’unité. "Il faut qu’il y ait plus de cohérence dans ce gouvernement. On ne peut pas avoir tous les jours différentes annonces des ministres. Il faut arrêter le concours Lépine des propositions fiscales. Tous les ministres doivent parler d’une seule voix", a-t-il dit.