Il est encore trop tôt pour chiffrer le montant des dégâts provoqués par les inondations de ce début mai. Il s'agit d'une catastrophe naturelle exceptionnelle, dont la rapidité et l'ampleur ont surpris les riverains et les élus.
Pendant les huit jours qui ont précédé le samedi 4 mai 2013, la Côte d'Or a subi de fortes précipitations. Plus de 130 millimètres d'eau sont tombés par exemple à Dijon, l'équivalent de deux mois de pluie. Les averses du vendredi 3 n'ont pu être absorbées par des sols gorgés d'eau, ce qui a provoqué les crues de l'Ouche et de La Tille.
Dans la vallée de l'Ouche, plusieurs communes, dont Velars-sur-Ouche, font le constat qu'il est quasiment impossible de se protéger totalement des inondations. Des habitations pourtant proches de la rivière ont été épargnées, d'autres, plus distantes, ont été envahies par l'eau.
La Bourgogne a déjà été touchée par des crues importantes. A chaque fois, la question de la définition des zones inondables se pose.
Explications François Latour, Jean-Louis Saintain, Rachel Nectoux.
Avec : Jacky Pasquier, maire de Velars-sur-Ouche (SE)
Il y a deux ans l'Etat avait lancé une étude sur les zones inondables de l'Ouche et de la Tille. Ses conclusions ont été présentées aux maires des communes concernées en novembre 2012. Sans être alarmistes, ces études changent la donne. Elles serviront de base à l'élaboration de plans de prévention des risques d'inondation dans les communes riveraines de l'Ouche.Une rivière pas toujours aussi sage qu'elle y parait. 1965, 68, 82, 98... sont autant d'années marquées par ses débordements.