Les faits avaient fait grand bruit. Il y a un mois, la vendeuse d'une chocolaterie du centre ville de Besançon disait avoir été agressée par deux hommes qui avaient dérobé les 30 000 euros de la caisse. En fait, elle avait tout inventé, pour masquer les vols qu'elle commettait depuis deux ans.
Le 13 avril dernier, en pleine matinée, la vendeuse d'une chocolaterie disait qu'elle avait été victime d'un braquage. Elle racontait que deux hommes armés et le visage dissimulé par une cagoule l'avaient menacée et qu'elle avait dû leur remettre le contenu du coffre, soit 30 000 euros. Elle était même blessée à la main, légèrement, par un coup de couteau.
Cette affaire avait provoqué un vif émoi parmi les commerçants du centre ville de Besançon.
En fait, ces deux hommes n'ont jamais existé. La vendeuse a inventé cette histoire. Depuis deux années, elle commettait des vols dans la caisse. C'est afin de masquer ses propres méfaits qu'elle a eu l'idée de ce braquage.
Elle a été laissée en liberté. Elle comparaîtra le 26 juin prochain.