Charlie Trotter est accusé d'avoir vendu à deux collectionneurs un magnum de vin du domaine de la Romanée-Conti en Côte d'Or. Mais, il s'agissait d'une contrefaçon. Le procès s'est ouvert à Chicago jeudi 13 juin 2013.
Tout a débuté quand le chef de Chicago a décidé de fermer son restaurant en août 2012. Charlie Trotter a vendu une partie de sa collection de vins fins. La vente avait attiré l'attention des collectionneurs.Charlie Trotter et le sommelier ont expliqué la rareté et la valeur d'un magnum exceptionnel à deux hommes. Bekim et Ilir Frrokaj se sont laissé convaincre et ont acheté un magnum de domaine de la Romanée-Conti du millésime 1945. Ils ont payé la bouteille plus de 46 000 dollars.
Les deux clients se sont aperçus que la bouteille n'était pas authentique lorsqu'ils ont voulu l'assurer. Une consultante leur a dit que la bouteille n'avait aucune valeur. Maureen Downey s'est rendue au domaine de la Romanée-Conti, en Côte-d'Or. Elle y a rencontré l'un des propriétaires, Aubert de Villaine. Ce dernier a indiqué que ce magnum était contrefait "parce que le domaine de la Romanée-Conti n'avait produit que de petites quantités en 1945 et non des bouteilles magnum de grande taille de ce millésime".
Les collectionneurs de vins réclament plus de 75 000 dollars de dommages-intérêts, dont 30 000 à titre de sanction pour avoir violé les lois de l'Etat et les droits du consommateur.