Le CIO a décidé dimanche 8 septembre 2013 de réintégrer la lutte dans le programme olympique. C’est un épilogue heureux pour les deux champions originaires de Saône-et-Loire, fervents défenseurs de cette discipline.
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La lutte sera aux JO de 2020
Les quelque 100 membres du Comité international olympique (CIO), réunis à Buenos Aires, ont choisi de repêcher ce sport ancestral. La décision a été prise par une majorité de 49 voix, plutôt que de permettre le retour du softball et du base-ball sous une casquette commune (24) ou l'entrée du squash (22).
Les lutteurs seront donc bien présents aux Jeux de 2020 (qui auront lieu à Tokyo), ainsi qu’aux Jeux de 2024. Il faut dire que la décision prise en février par la commission exécutive du CIO d'exclure la lutte du pré-programme olympique après les Jeux de Rio de Janeiro de 2016 avait suscité stupeur et indignation.
Les frères Guénot à la pointe du combat
Christophe et Steeve Guénot, médaillés olympiques en 2008, avaient organisé le combat pour défendre la discipline menacée. Cette bonne nouvelle va sans doute mettre du baume au cœur de Steeve qui a déclaré forfait pour les championnats du monde de lutte, qui se déroulent du 16 au 22 septembre à Budapest. Le médaillé de bronze aux JO-2012 en lutte gréco-romaine s’est blessé aux côtes. Quant à son frère Christophe, désormais responsable du pôle France à Dijon où l'on forme l'élite des jeunes lutteurs, il peut envisager l’avenir de ses jeunes pousses avec confiance.
La lutte s'est métamorphosée
Cela dit, depuis qu'elle a été condamnée à se battre pour éviter de finir aux oubliettes, la lutte a entrepris une métamorphose salutaire. Après avoir changé de président cet hiver, la FILA (Fédération internationale des luttes affiliées) a lancé de grands changements. Elle a modifié ses règles de fonctionnement pour les rendre plus démocratiques. Elle a aussi adapté les règles des combats pour les rendre plus attractifs auprès du grand public.