L’espace Schengen regroupe 26 États (dont 22 des 28 membres de l’Union européenne). Les accords de Schengen ont institué la suppression des contrôles d’identité aux frontières entre les États membres.
Qu'est-ce que l'espace Schengen ?
L'espace Schengen compte 26 pays membres. Toute personne (ressortissant de l’UE ou d’un pays tiers), entrée sur le territoire de l’un des pays membres, peut franchir les frontières des autres pays sans subir de contrôles. Il n’y a plus besoin de passeport. Les vols aériens entre villes de l’espace Schengen sont considérés comme des vols intérieurs. Cliquez ici pour en savoir plus sur l'espace Schengen
"A titre personnel, je suis opposé à ce qu'il y ait un élargissement de Schengen aujourd'hui. Je pense à l'entrée de la Roumanie", a déclaré le sénateur-maire PS de Dijon dimanche 6 octobre 2013, lors du "Grand entretien" de RCJ (la radio de la communauté juive).
Pourquoi la Roumanie ne peut-elle pas entrer dans l'espace Schengen ?
Membre de l'UE depuis 2007, la Roumanie, tout comme la Bulgarie, tente d'entrer dans l'espace Schengen depuis 2011. Mais plusieurs Etats estiment qu'elle doit faire davantage de progrès dans la lutte contre la corruption. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré, fin septembre, que les conditions d'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen n'étaient "pas réunies".Pourquoi la Roumanie est-elle sur le devant de la scène ?
Cette question de l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen est venue sur le devant du débat politique à la faveur de la polémique, au sein du gouvernement, sur l'intégration sociale des Roms. La Roumanie compte entre 600 000 (chiffre du dernier recensement) et deux millions de Roms (chiffre des ONG).Selon différentes études, il y a entre 15 000 et 20 000 Roms de Roumanie et de Bulgarie en France, soit beaucoup moins qu’en Espagne et en Italie, qui sont les destinations les plus prisées.
Le sénateur-maire PS de Dijon était l’invité de l’émission "Preuves par 3" sur Public Sénat, mardi 1er octobre 2013. A cette occasion, il a défendu le ministre de l’Intérieur selon qui seulement une minorité de Roms veut s'intégrer. "Je soutiens totalement Manuel Valls sur la question des Roms", a déclaré François Rebsamen.