L'homme de 35 ans serait décédé de mort naturelle. Il vivait seul et souffrait d'alcoolisme. Son corps a été retrouvé trois semaines après son décès, lequel serait intervenu le 30 ou le 31 août dernier.
On apprend ce drame seulement aujourd'hui. Mais c'est sa tante qui a donné l'alerte fin septembre. Selon elle, dès la cage d'escaliers, l'odeur était très forte et des asticots s'échappaient de la porte. Les pompiers ont trouvé le jeune-homme allongé sur son lit en état de décomposition avancé.
Des échanges de SMS laissent penser que le trentenaire serait mort le 30 ou le 31 août dernier. Il vivait dans cet appartement d'une résidence de trois étages du centre de Nevers depuis quelques mois. Sa famille ne comprend pas que les voisins n'aient pas remarqué l'odeur qui se dégageait de son logement. "C'est l'indifférence qui me révolte le plus", nous a confiés la soeur du défunt, Katia Maret-Boulay. Cette dernière vit à Orléans. Elle n'a pas pu s'incliner devant la dépouille de son frère. A la place, elle a dû nettoyer l'appartement. Des images traumatisantes qui la hantent aujourd'hui.
Ce drame de la solitude en rappelle un autre. Déjà en début de semaine, le cadavre d'un homme mort depuis quatre ans avait été découvert à son domicile de Dijon. C'est un huissier et la police, venus l'expulser à la suite d'impayés de loyers, qui avaient découvert sa dépouille "momifiée".