Deux ans après avoir racheté l’entreprise, Ronald Gaumet, le président de la maison mère du groupe (la holding RG com), veut céder l'usine. Dans les colonnes de L'Yonne républicaine, il dit être "ruiné par les charges". La justice devrait prononcer la cessation de paiement le 18 décembre 2013.
La reprise de Strulik a fait long feu. Reprise il y a seulement deux ans, le 30 novembre 2011, l’entreprise, spécialisée dans l’aéraulique et le thermique, se cherche un nouveau repreneur. Dans l’Yonne Républicaine, Ronald Gaumet explique qu’il « a investi énormément pour rien ». « Fabriquer en France mène à la catastrophe. On fait face à la catastrophe, on est ruinés par les charges » a-t-il encore déclaré.
Le tribunal de commerce de Grasse devrait prononcer sa cessation de paiement et probablement sa liquidation judiciaire le 18 décembre.
Deux repreneurs seraient sur la touche : le groupe turc Afs et le groupe français Quinoa. Mais les salariés restent dubitatifs.
Actuellement l’entreprise emploie 53 personnes. Lors de la reprise en 2011, elle avait gardé 95 salariés sur les 142.