10 000 euros avec sursis pour chacun d’entre eux, c'est la peine énoncée par le procureur aux trois pompiers qui comparaissaient en procédure du plaider-coupable. Cette peine ne sera pas inscrite sur leur casier judiciaire. Les pompiers continuent donc d’exercer leur métier.
Le Parquet a qualifié les faits de « violence légère en réunion » et non de « bizutage », punissable par la loi depuis 1998.
L’avocat de la victime s’est dit déçu. Me Claude-Antoine Vermorel souhaitait que les faits soient requalifiés en « bizutage » pour lesquels une comparution en correctionnelle est appliquée.
Pour la défense, la peine est juste « pour un jeu stupide qui a dégénéré ».
Reportage de Maryline Barate et Jean-François Guilmard.