Municipales à Dijon : les moments forts du débat

François Rebsamen, maire sortant socialiste de Dijon, Alain Houpert (UMP), Edouard Cavin (FN) et Isabelle De Almeida (Front de Gauche) ont débattu pendant 1h sur notre antenne en partenariat avec le Bien Public et France Bleu Bourgogne.Revoir le débat dans cet article

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Quatre candidats à la mairie de Dijon ont débattu sur le plateau de France 3 Bourgogne jeudi 20 mars 2014. François Rebsamen, le maire socialiste sortant était présent face à Alain Houpert, le candidat UMP, Edouard Cavin pour le Front National et enfin Isabelle De Almeida pour le Front de Gauche. Un débat plutôt houleux entre les prétendants à la mairie de Dijon. En voici quelques morceaux choisis.

La première question posée aux candidats par Eric Sicaud : "Quelle image avez-vous de la ville de Dijon aujourd'hui?"

François Rebsamen, maire sortant, a la parole en premier :

"Dijon a beaucoup changé en 10 ans. Dijon est devenue une capitale régionale connue et reconnue, agréable à vivre, douce à vivre (...)


Alain Houpert, candidat de l'UMP, prend la parole à son tour :

Dijon est devenue une ville sans dynamisme, sans vision, sans cohérence. Le maire sortant a fait une politique de guichet, moi je propose une politique de projet (...) Quand je pose mon regard sur Dijon je vois un décor de théâtre et quand je lève le voile je vois un tableau sombre et inquiétant (...) 

Isabelle De Almeida, pour le Front de Gauche, donne sa vision de la ville de Dijon: 

Certes, Dijon est une ville qui a changé. Mais quand je parle de Dijon, je veux parler des habitants (...) je crois qu'ils subissent, comme les autres Français, la crise. Il y a besoin de développer plus de services publics à Dijon, il faut plus de solidarité (...)








Edouard Cavin conclue sur cette première question :

Je crois qu'aujoud'hui on constate une dégradation du vivre ensemble à Dijon, on sent des tensions (...) on a une dette abyssale, des impôts locaux qui explosent (...) ce qui mine la consommation et pénalise le centre-ville qui est désormais moribond (...)



François Rebsamen riposte après ces différentes déclarations :

Je me demande alors pourquoi vous êtes candidats à Dijon si Dijon est une ville aussi désagréable à vivre (...)








François Rebsamen répond ensuite à Alain Houpert qui l'a attaqué sur la dette de la ville: 

Vous, Monsieur la tête de liste de l'UMP, vous êtes disqualifié pour parler de fiscalité locale (...) votre commune a été mise sous tutelle de la Chambre régionale des comptes en 2010 et 2011 et vous voudriez venir me parler de dette!

La première partie du débat s'est donc ensuite concentrée sur la fiscalité de la commune. De nombreux chiffres ont été brandis par les différents candidats pour attaquer François Rebsamen sur son bilan.



La deuxième partie du débat s'est tournée vers les transports. L'opposition tramway et voiture a vite fait irruption.

Alain Houpert critique fortement l'organisation de la circulation de la capitale des Ducs :

Je propose de repenser le plan de circulation de Dijon (...) Je constate qu'à Dijon la ligne droite n'est pas le chemin le plus court (...) Les oreilles sont le chemin du coeur. Vous devriez écouter les commerçants (...)






Edouard Cavin renchérit : 

Il faut stopper la suppression des places de stationnement au centre-ville (...)


François Rebsamen ne tarde pas à répondre aux deux candidats de droite:

Je voudrais dire à ces messieurs que ce sont les automobilistes qui doivent s'adapter à la ville et non l'inverse. Le centre-ville piéton c'est agréable (...) mais c'est vrai qu'il faut y vivre tout le temps pour l'apprécier (...)

 

Francis Ziegelmeyer, journaliste du Bien Public a ensuite posé ses questions aux candidats : "Quelle serait la première chose que vous feriez au centre-ville de Dijon si vous êtes élus demain?"


Alain Houpert pointe à nouveau du doigt les problèmes de circulation au centre-ville :

Je mettrai en place une navette électrique entre la place Darcy et la place du théâtre


Isabelle De Almeida insiste sur un manque de dynamisme culturel : 

Il pourrait y avoir plus d'animations culturelles dans le centre-ville pour que les Dijonnais se retrouvent plus souvent

Le journaliste de France Bleu Bourgogne demande alors aux candidats : "Comment dynamiser la ville au niveau économique, comment relancer l'attractivité?

Alain Houpert affirme alors qu'il va redynamiser la ville :

Parlons de l'Aéroport Dijon Bourgogne par exemple (...)


Avant même que le candidat UMP ait pu finir sa phrase François Rebsamen rétorque :

Mais vous avez voté contre au conseil général! Comment osez vous en parler maintenant (...)


Alain Houpert lui lance:

Vous êtes dans l'arrogance Monsieur Rebsamen


François Rebsamen ajoute:

et vous vous êtes inconséquent

 Enfin le sujet est lancé sur la cité de la gastronomie. Un projet mis en place par François Rebsamen et son équipe. 

Alain Houpert critique le projet : 

J'ai le droit de penser différemment du maire sortant. J'ai longtemps travaillé en tant que médecin à l'hôpital général de Dijon. Je pense que créer cette cité de la gastronomie à cet endroit est une mauvaise idée!


François Rebsamen va évidemment défendre ce projet qu'il qualifie de "très beau".


Après presque une heure de débat, les quatre candidats ont eu la parole pendant 45 secondes pour conclure et s'adresser aux Dijonnais.

Revoir le débat (début à 5 minutes environ après le soir 3)

 

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