Modem, PS, UMP, de Belfort, de Besançon ou d'ailleurs : ils ont mené campagne sur les réseaux sociaux. Bilan de deux mois d'activité entre partage...et déception.
Facebook ou Twitter : avantage au premier !
Julie Baverel est la présidente du MODEM du Doubs. Elle a fait campagne auprès de Jacques Grosperrin. Sa particularité sur les réseaux sociaux ? Répondre ! Une qualité pas si fréquente. Inlassablement, elle a relayé le programme de l'union de la droite et expliqué le positionnement du MODEM, pas toujours si facile à comprendre. Pour elle, les réseaux ont permis de valider certaines propositions du programme de la droite Bisontine et notamment celles en faveur du numérique, de l'éducation et de la justice sociale.
les réseaux permettent aussi de communiquer avec des personnes de toute sensibilité, qui ne se déplaceraient pas à une réunion publique.
Guillaume, colistier de Jacques Grosperrin partage cette analyse,
la démarche est différente du tractage. Avec les réseaux sociaux et le blog, on est davantage lu.
Pour lui, l'audience amenée par twitter ou facebook est aussi importante que celle du traditionnel porte à porte. Un avis tempéré par un autre militant de droite, Damien qui considère lui que les lecteurs de réseaux sociaux ne représentent qu'une frange très étroite de l'électorat.
Entre les deux grands réseaux sociaux, facebook et twitter, c'est le premier qui l'emporte d'après nos militants.Les échanges peuvent y être plus nourri. Fanny Gerdil, adjointe aux relations Internationales de la ville de Besançon, explique ainsi que Facebook est plus accessible au plus grand nombre.
Une campagne vue de l'intérieur : "j'ai trouvé ça très frustrant"
Nous avons demandé à Sofyling son ressenti sur cette campagne. La Belfortaine est très active sur les réseaux sociaux, elle fut même élue Miss Twitter Franche-Comté. Elle a accompagné Christophe Grudler à Belfort. Le candidat Modem a décidé de se retirer pour le second tour. Pour elle, l'expérience n'a pas eu que des bons cotés : des personnalités campées sur leur position, débarquant sur les réseaux sociaux dans les derniers semaines pour s'invectiver et des discussions qui ne tournaient guère autour des projets.
J'ai trouvé ça très déshumanisant au final. L'électeur n'étant quasi absolument pas pris en compte.
Mais s'il faut y retourner....elle y retournera. malgré la violence de la campagne, malgré les coups bas...parce que la politique locale, elle y croit encore :
Car si on s y met tous activement les choses peuvent évoluer. Hors de question de n'être qu'une spectatrice passive :-)