Le 1000ème contrat d'avenir a été signé mardi 15 avril à Mâcon à la Caisse d'Allocation Familiales. Ce sont 6 jeunes de 22 à 24 ans qui ont signé un
contrat d’emploi d’avenir à la caisse d’allocations familiales.
Les 6 contrats d'avenir à la CAF
Ils occuperont un poste de «conseiller à la relation allocataire».
9 emplois d’avenir ont déjà été recrutés fin 2013 afin d’assurer la réponse téléphonique de la région Bourgogne/ Aube.
C’est une profession récente au sein des Caisses d’allocations familiales qui recouvre l’accueil physique et téléphonique et la réponse aux courriels envoyés par les allocataires.
Informer, orienter, expliquer, rassurer parfois…. Telles sont les missions de ce métier qui nécessite de nombreuses qualités.
« Les conseillers doivent être réactifs, rapides et efficaces, disposer de bonnes capacités d’adaptation et apprécier le travail en équipe » estime Virginie Dunand, responsable de ces nouveaux conseillers.
Situation préoccupante des 16-25 ans
En Bourgogne, plus de 3 500 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme.Pour eux, l’accès à l’emploi constitue un parcours compliqué : avoir un diplôme est un critère important, en matière d’insertion professionnelle rapide.
Trois ans après avoir quitté la formation initiale, c’est moins d’un jeune sur trois qui bénéficie d’un emploi durable.
C’est ainsi qu’on évalue en Bourgogne à près de 15 000, le nombre de jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme qui ne sont ni en emploi ni en formation.
Parmi ceux qui sont en emploi (près de 12 000 en Bourgogne), plus de la moitié n’est titulaire que de contrats courts, à temps limité (CDD, missions d’intérim, contrats de chantier…)
A quoi sert un emploi d'avenir ?
Les emplois d’avenir ont pour ambition d’améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi.L’objectif est de permettre une première expérience professionnelle réussie pour que les jeunes puissent acquérir des compétences et accéder à un poste stable.
Ce dispositif constitue une première étape permettant aux jeunes d’atteindre à terme une qualification plus élevée et de réaliser leurs projets personnel et professionnel.
Les emplois d’avenir s’inscrivent dans le cadre du «contrat unique d’insertion».
L’Etat prend en charge une partie de la rémunération afin de diminuer les coûts d’embauche et de formation.