Le président du Conseil général de la Nièvre et ses homologues du Cher, de l'Allier et de la Creuse se réjouissent de l'annonce de Manuel Valls cette semaine de la tenue des Assises de la ruralité à l'automne prochain.
Les quatre présidents de la Nièvre, du Cher, de l'Allier et de la Creuse n'ont pas tardé à se réjouir de l'annonce de Manuel Valls.
Le Premier ministre a expliqué ce 16 juillet 2014 que des Assises de la ruralité se tiendrait à l'automne.
Dans un communiqué, Patrice Joly, Jean-Paul Dufrègne, Jean-Pierre Saulnier et Jean-Jacques Lozach estiment que cette annonce est une "victoire" pour les « Nouvelles Ruralités » !
Tous les quatre avaient initié cette démarche en 2012 et avaient organisé le 5 juin 2014 à Nevers des "Etats généraux des nouvelles ruralités" avec pour slogan : " campagnes, le grand pari". 35 départements avaient participé aux débats.
"Nous avons été pris en compte"
Dans leur communiqué, les quatre présidents affirment que "pour la première fois depuis longtemps, la ruralité est perçue de manière résolument positive. Le fait que le chef du Gouvernement se saisisse de cette question est une victoire pour nous, car au travers de nos actions, nous avons la conviction d’avoir été pris en compte."
Ils ajoutent qu'ils participeront "activement" à ces Assises afin de démontrer que les "territoires ruraux sont aussi l'avenir de la France".
Pour le maintien des conseils généraux
Alors que le gouvernement a annoncé la suppression des conseils généraux, Patrice Joly et ses amis n'oublient pas de plaider contre cette décision.
Ils estiment que "le maintien des conseils généraux en milieu rural est une stricte nécessité, aussi bien au niveau du développement territorial que des réponses de proximité apportées aux citoyens (...) Alors que beaucoup de citoyens se sentent éloignés des lieux de décisions, abandonnés par les
politiques publiques, leur rôle de proximité doit être préservé et renforcé. Ils constituent un échelon incontournable entre les futures grandes régions et une intercommunalité rurale encore peu structurée."
