En juin dernier, la SNCF a connu une grève contre la réforme ferroviaire. La société vient de prononcer 130 mesures disciplinaires en Auvergne-Nivernais, à l'encontre de grévistes. Les cheminots étaient de nouveau dans la rue ce matin à Varennes-Vauzelles pour réclamer l'abandon de ces sanctions.
200 cheminots ont manifesté leur colère ce jeudi 25 septembre à Varennes-Vauzelles, dans la Nièvre. Ils réclament à la SNCF l'abandon des sanctions prises à l'encontre de grévistes du mois de juin dernier.
Etaient présents des cheminots de Clermont-Ferrand, Moulins-sur-Allier, Dijon, Tours et Nevers-Varennes-Vauzelles. La ville de Varennes-Vauzelles a été choisie pour accueillir cette manifestation régionale parce que la grève de juin avait été dure au technicentre (10 jours de piquet de grève), et depuis, les cheminots ont été nombreux là-bas à être sanctionnés par l'entreprise, par rapport aux autres départements : au technicentre SNCF (qui a en charge la maintenance et réparation des trains régionaux et qui emploient 1000 agents), 10 personnes ont été sanctionnées.
Ce matin devant l''entrée principale du technicentre, ils étaient 200 à réclamer l'abandon des sanctions. Rien que pour la Région Auvergne-Nivernais, 130 cheminots ont été sanctionnés. Une vague de répressions, aux allures d'intimidation pour les cheminots CGT.
Reportage de Régis Guillon et Fabien Madigou, avec les interviews de :
- Gérôme Maillet, secrétaire CGT Technicentre SNCF Varennes-Vauzelles
- Julien Cabanne, sécrétaire régional CGT Cheminot Auvergne-Nivernais