Pharmaciens, huissiers, notaires, médecins... : les professions libérales ont été nombreuses à garder portes closes mardi 30 septembre 2014. Des manifestations ont eu lieu un peu partout pour protester contre un projet qui vise à réformer les professions réglementées.

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Qui sont ces manifestants ?

Les pharmaciens sont à la pointe de la mobilisation, avec un taux de fermeture des officines qui avoisine, voire dépasse les 90% en moyenne. C’est le cas en Saône-et-Loire où 216 pharmacies (sur les 217 du département) ont baissé leurs rideaux aujourd’hui.

A Dijon, environ 1 500 manifestants sont descendus dans la rue. Le cortège est parti de la place du Théâtre vers 10h pour se rendre devant la préfecture via la place de la République. Dans le cortège, on trouve de nombreux pharmaciens, ainsi que la doyenne de la faculté de pharmacie de Dijon venu soutenir les étudiants.
Des pharmacies de garde sont néanmoins ouvertes toute la journée, car des réquisitions ont été faites pour assurer la permanence des soins.

Des représentants d’autres professions libérales se sont joints au défilé (huissiers, dentistes, etc).
Au total, on estime à environ 2 000 le nombre global de manifestants.


216 pharmacies de Saône-et-Loire (sur les 217 du département) ont baissé leurs rideaux mardi 30 septembre 2014. © Damien Boutillet


Que demandent les professions libérales ?

Les professions réglementées protestent contre un projet de loi, qui se fonde en partie sur un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF). Le texte préconise de faire de la libre installation le "principe général". Il fait aussi diverses propositions comme supprimer le numerus clausus pour les kinés, permettre d'ouvrir librement des études de notaires, vendre du paracétamol en supermarché, etc.

Face à la colère des professions concernées, le ministre de l’Economie a repoussé la réforme à 2015 et il a assuré qu'elle serait limitée à de "petits déblocages". Mais, l'Union nationale des professions libérales estime que le gouvernement "n'a donné aucun signe d'ouverture et persiste à vouloir maintenir une réforme absurde".



A Dijon, environ 1 500 manifestants sont descendus dans la rue. © Sylvain Bouillot

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