Jean-Christophe Péraud, vainqueur du Critérium International : "je ne pense pas que j'étais le plus fort"

Le Creusotin Jean-Christophe Péraud a battu son compatriote Thibaut Pinot pour gagner une deuxième fois le Critérium international, ce dimanche 30 mars, au col de l'Ospedale en Corse, et se rassurer sur sa forme de début de saison.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"C'était le jeu du chat et de la souris et il m'a été favorable", a souri le coureur de l'équipe AG2R La Mondiale, qui est apparu soulagé après son numéro en solo dans le col qui surplombe le golfe de Porto-Vecchio. Au classement final, le deuxième du Tour de France 2014 a devancé de 10 secondes Thibaut Pinot, qui était à ses côtés sur le podium des Champs-Elysées l'été dernier (3e).

"Je ne pense pas que j'étais le plus fort", a souligné Péraud, qui avait été très déçu par son résultat du contre-la-montre la veille (à 11 secondes de Pinot). "Pour moi, c'était réglé. Thibaut sortait d'une quatrième place à Tirreno-Adriatico. J'étais loin d'être confiant même si j'avais envie de bien faire pour l'équipe". Convaincu par son directeur sportif Laurent Biondi que le coup était jouable, Péraud (37 ans) a contré un premier démarrage de son jeune rival (24 ans), parti à l'attaque à 7 kilomètres de la ligne, sans attendre les pentes les plus dures de l'Ospedale, un col de moyenne montagne (14,1 km à 6,2) éclairé par le soleil printanier de Corse du Sud.

Voir sa réaction en vidéo :

ITW PERAUD par SportsBourgogne

"C'est mon tempérament", a admis le Français pour expliquer ce qui peut passer pour une erreur tactique, explicable par sa longue attente d'une victoire (depuis août 2012). "Je n'arrive pas à me canaliser, il faut peut-être que je travaille là-dessus aussi. J'avais peur que ça ne monte pas vite, j'ai voulu durcir la course". Pour résultat, le chef de file de l'équipe FDJ s'est retrouvé esseulé et pris en tenaille par la formation AG2R La Mondiale forte de trois coureurs (Péraud, Vuillermoz, Bakelants). Il a dû laisser partir Péraud et attendre les 2 derniers kilomètres, sur la partie la plus raide, pour forcer l'allure et échouer finalement à une quinzaine de secondes, derrière son compatriote Pierrick Fédrigo.

"J'ai bénéficié du marquage derrière et de la présence de mes équipiers, a confirmé Péraud. J'ai gagné en spécialiste de l'effort individuel, je me suis mis à fond de ce que je pouvais faire". Tout à sa joie de renouer avec le succès, un an après avoir inscrit pour la première fois son nom au palmarès, le Français a affiché cependant son réalisme habituel: "J'ai la forme que j'ai d'habitude au Tour Med en février. Je dois continuer à travailler et ce résultat me donne du baume au coeur pour le faire. Ma prochaine course ? le Tour du Pays Basque. Le niveau sera plus élevé qu'ici. Je pars au moins pour un top 10, ce que je devais réaliser à Paris-Nice et que je n'ai pas réussi."

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information