Quatre personnes ont été placées en garde en vue après l’agression d’un agent de la SNCF, jeudi soir. L'une d'entre elles sera jugée lundi, en comparution immédiate. Les recherches se poursuivent pour retrouver une autre personne, en fuite.
Jeudi 24 octobre au soir, le chef d'escale de la gare de Besançon-Viotte s'était interposé dans une altercation entre une jeune femme et un groupe de quatre jeunes, sur le parvis de la gare. Victime de coups au dos ou au visage, il avait été conduit aux urgences.
L'agression avait entraîné l'annulation de quatre TER, vendredi matin : deux Besançon-Dijon, un Besançon-Belfort et un Besançon-Lons-le-Saunier. Le trafic avait repris normalement en début de journée.
Jusqu'à 5 ans de prison
A l'issue d'une garde à vue ce samedi, un homme sera jugé en comparution immédiate lundi. Il devra répondre de faits de violences en réunion sur une personne dépositaire de l'autorité publique. La vice-procureure, Margaret Parietti. précise qu'il encourt une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
Les recherches se poursuivent pour retrouver un deuxième agresseur présumé, qui a pris la fuite.