Pour lutter contre les « déserts de mobilité », le gouvernement envisage d’autoriser les taxis amateurs dans les zones dépourvues de transports en commun.
Bientôt des taxis amateurs dans les zones isolées ? La mesure est à l’étude depuis les Assises de la mobilité en décembre 2017. Elle pourrait être mise en vigueur dans le cadre de la Loi d’orientation sur les mobilités (LOM) qui doit passer au parlement à l’automne.
Pas de licence
La possibilité pour des personnes n’ont ni licence taxi ni VTC. Il y aura malgré tout un encadrement. Selon la dernière version du projet de loi, les chauffeurs candidats devront solliciter auprès des autorités locales (commune ou groupement de communes) une autorisation individuelle, conditionnée à la présentation d’un casier judiciaire vierge. Leur rémunération ne devra pas dépasser un plafond annuel, qui n’a pas encore été fixé :« Si l'idée est de faire baisser le prix de la course, le gouvernement devrait plutôt alléger les charges qui pèsent sur les taxis ruraux, réagit un professionnel dans Les Echos. Et s'il s'agit d'augmenter l'offre de transport, alors il faut mettre en circulation de nouvelles licences. »