Vous cherchez une idée de balade en Saône-et-Loire ? Nous avons sélectionné pour vous des lieux insolites et quelques curiosités, hors des sentiers battus et des grands sites touristiques, que compte le département.
La Saône-et-Loire est un département riche en patrimoine et en paysages divers.
Très touristique grâce également à son vignoble, ses châteaux, ses sites naturels et sa gastronomie, elle abrite des lieux insolites et quelques curiosités qui méritent le détour.
Impressionnant
L'alignement des menhirs d’Epoigny - CouchesCet ensemble de pierres dressées date certainement de l'époque néolithique et constitue probablement le plus bel alignement de l'Est de la France.
Les pierres sont au nombre de 7, dont 5 ont été redressées de 1984 à 1990 à proximité immédiate de l'emplacement de leur découverte.
Certaines de ces pierres portaient originellement des gravures, difficilement visibles aujourd'hui.
Ces monuments sont aujourd'hui situés dans une prairie clôturée (lieu dit La Pièce aux Tourteaux, à Époigny), à proximité de la route D225 en direction de Drevin.
→ Plus d'informations sur l'alignement de menhirs de Couches
Hommage
Le tympan de l'église de DigoinL'église Notre Dame de la Providence se dresse fièrement au centre-ville.
De style romano byzantin, il faut s'attarder sur le tympan de l'église et découvrir une scène des "Noces de Cana" plutôt originale !
Parmi les convives réunis autour de la table, le sculpteur a installé un cuisinier ventripotent coiffé d’une toque.
C'est un hommage rendu au grand chef Alexandre Dumaine, natif de Digoin et fondateur du restaurant "la Côte d'Or" à Seaulieu, surnommé le "Roi des cuisiniers, le cuisinier des Rois".
Baraques de chantier
Les baraques Fillod à Gueugnon
Né à Saint-Amour dans le Jura, Ferdinand Fillod, artisan chaudronnier, élargit sa gamme de production avec des constructions métalliques, type "baraque de chantier".
De 1929 à 1949, la CMF (Construction Métallique Fillod) réalise de nombreux bâtiments métalliques préfabriqués pour le monde entier : casernes (baraquements militaires), écoles, hôpitaux, réfectoires, baraques de chantiers, cités ouvrières et villas (maisons métalliques).
Les historiens redécouvrent depuis une vingtaine d'années l'importance de ce pionnier dans le domaine de la pré-fabrication, quinze ans avant Jean Prouvé.
Ces préfabriqués sont installés à Gueugnon dans les années 1930 pour répondre à une crise temporaire du logement pour les ouvriers des forges. Ils servent aussi temporairement de prison pour des soldats allemands. Leur usage actuel est polyvalent et à dominante sportive.
Adresses des baraques : place des Forges, rue Pasteur, rue de la Paix, stage de rugby, stade de foot
Y'en manque un !
La fontaine aux Dauphins à GivrySituée tout près de la halle ronde, cette fontaine est classée au titre des monuments historiques depuis 1931.
Cette fontaine existe depuis des siècles mais elle n’a pris sa forme actuelle qu’en 1776 grâce au talent de deux architectes locaux : Gauthey et Dumorey.
Elle se compose d'une vasque semi-circulaire, d'une coquille Saint Jacques (style Louis XV) et les deux dauphins sont surmontés par une pyramide gravée de 11 signes du zodiaque et d'une méridienne.
Curiosité architecturale
Le clocher tors de l'église de Mervans
Difficile de ne pas s'arrêter quelques minutes devant l'église Saint-Maurice de Mervans.
Mais ce clocher, s'il est original par le fait d'être recouvert de tuiles vernissées, n'est pas unique.
Les clochers tors, appelés également clochers flammés, sont des clochers où la flèche est en spirale.
La torsion peut avoir de nombreuses origines.
De nombreuses légendes alimentent ce clocher tors :
• L'une d'elles nous apprend que la flèche aurait été construite en une nuit par des fées.
• Une autre, raconte qu'un compagnon charpentier du nom de Crétin s'était endormi dans le clocher pour empêcher Satan d'intervenir avant la pose de la croix et du coq.
A minuit, le Malin fut accueilli par un seau d'eau bénite que lui envoya le compagnon. Effaré, il tordit le clocher de l'église avant de s'enfuir.
Rien ne se perd !
Le lavoir à impluvium de CortiamblesLes lavoirs ont été construits en grand nombre au cours du 19e siècle.
Ils reflètent la prise de conscience de l’importance de la propreté, et sont le témoignage de la grande politique en faveur de l’hygiène lancée par l’État à cette époque.
Ils peuvent être fermés ou ouverts, couverts ou à ciel ouvert, isolés ou associés à une autre construction, octogonal ou en impluvium.
Le lavoir de Cortiambles est un très beau lavoir à impluvium d’une architecture quasiment unique en France. Il a été construit en 1829 par l'architecte bourguignon Zolla et l'entrepreneur François Berthelot.
Le plan en demi-lune de la toiture permet de recueillir les eaux de pluie directement dans le bassin, d’où le terme impluvium.
Chaux devant !
Les fours à chaux de Vandenesses-lès-CharollesAu cœur du Charolais, les fours à chaux sont le témoignage du patrimoine industriel des 19e et 20e siècles.
Ces trois fours, dépassant les 20 mètres de haut, sont exceptionnels.
Au nombre de quatre à l'origine, ils ont été construits par la Compagnie des fours à chaux des Dombes.
Leur installation à cet endroit est due à la combinaison de trois facteurs :
• Une matière première de bonne qualité : le banc de calcaire « gris bleuté »
• L’installation de la voie de chemin de fer qui permet d’acheminer le charbon des mines de Blanzy/Montceau les mines jusqu’au site et ensuite d’évacuer la chaux produite
• Une région d’utilisation : les terrains acides sur sous sol granitique et gréseux qu’il est nécessaire de chauler
Classés « Monument Historique » en 1998, c'est à cette même date que l’association des Fours à chaux a été créée.
Ils ont ensuite fait l’objet d’une restauration de 1999 à 2002.
→ Plus d'informations sur le site de l'association